Au cours d’une audience spéciale, les anciens de l’Ecole Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales (Essec) ont remercié Paul Biya pour avoir fait de Ketcha Courtès le tout premier diplômé de l’Essec de Douala Ministre de la République.
Au nom de l’association 2A-ESSEC (Association des Anciens Etudiants de l’Ecole Supérieur des Sciences Economiques et Commerciales) de Douala, une dizaine de membres a été reçue en audience spéciale par Célestine Ketcha Courtès, ministre de l’Habitat et du développement urbain. La délégation était conduite par Gérard Modo Kouna président de 2A-Essec.
Dans son discours prononcé à cette occasion spéciale, le président de la 2A-ESSEC n’est pas passé par quatre chemins pour faire savoir que la nomination de Célestine Ketcha est historique pour l’Essec de Douala. C’est que, la Minhdu est le « tout premier diplômé de l’Essec de Douala à être nommée ministre de la République du Cameroun». Gérard Modo Kouna a transmis à madame le ministre, la fierté du professeur François-Xavier ETOA recteur de l’Université de Douala et du Professeur Georges Bertrand Tamakwe, directeur de l’Essec, qui voient en cette nomination un message fort du président Paul Biya à la jeunesse camerounaise et une interpellation au patriotisme.
Selon le président de la 2A-Essec, la nomination de Ketcha Courtès «vient lever une Chape de plomb qui pesait sur la tête des diplômés de l’Essec». En effet, depuis sa création en 1978, l’Essec a formé des cadres supérieurs dans les divers métiers du management. Malgré leurs compétences avérées et leurs poids dans les organisations internationales, les entreprises privées, publiques, parapubliques et au niveau de l’économie nationale, c’est pour la première fois qu’un diplômé de cet école est appelé à servir dans le gouvernement.
En faisant de madame le ministre Ketcha Courtès la présidente d’honneur du bureau des 2A-Essec, la délégation de Gérard Modo a reconnu qu’à travers son dynamisme, ses actions, son engagement sa détermination, sa pugnacité et son intégrité, la ministre donnera enfin aux pouvoirs publics de comprendre que l’Essec est un laboratoire de compétences dont on peut se servir sans limite.
Gilbert ZANG (Cp)