Le magistrat s’est éteint dimanche 13 janvier 2019 en Suisse, dans un hôpital de Genève des suites d’une attaque cardiaque.
Selon des membres de la famille contactés, Jean Foumane Akame a été évacué ce matin par avion médicalisé. Un proche du défunt confie que le haut magistrat avait des soucis cardiaques depuis des semaines et a été stabilisé grâce à un Pacemaker. Après une succession d’arrêts cardiaques ces derniers jours, il a finalement été évacué dans la matinée du dimanche 13 janvier 2019 par un avion qui avait pris du retard.
Né le 31 août 1937 à Ndonkol, il est Licencié en Droit public et diplômé de l’ENAM. Le 03 août 1966, il est intégré dans la Magistrature et nommé Vice-président de la Cour d’Appel de Dschang (1969 – 1970), ensuite Conseiller et Président de la Chambre Administrative de la Cour Fédérale de Justice (1970 – 1971), président de la Cour d’Appel de Garoua (août 1971 – mars 1973) et Président de la Cour d’Appel de Yaoundé (mars 1973 – janvier 1974).
Du 09 janvier 1974 au 17 juillet 1980, il occupe les fonctions de SG du Ministère de la Justice ; et du 17 juillet 1980 au 18 juin 1983 il est Chancelier de l’Université de Yaoundé. Puis du 18 juin 1983 au 7 juillet 1984, il occupe le portefeuille de Ministre de l’Administration Territoriale. Depuis le 22 novembre 1986, il est Conseiller Technique à la Présidence de la République sur les questions juridiques. Le 7 février 2018, il est nommé membre du Conseil constitutionnel du Cameroun.
Très influent conseiller du président, Foumane Akame était l’un des artisans de l’ « opération épervier ». Opération de lutte contre la corruption qui a vu plusieurs anciens hauts dignitaires du régime emprisonnés sous divers motifs d’atteinte à la fortune publique.
Jean Foumane Akame était le grand frère de Edouard Akame Mfoumou, ancien ministre de la Défense; et ancien ministre de l’Economie et des Finances.
Source : Journalducameroun.com