Dans une déclaration, les militants du Rdpc de Mombo et Njombé-Penja demandent l’application des dispositions sur la gratuité de l’école primaire et le traitement du paludisme aux enfants de moins de 5 ans, entre autres.

La peur d’un affrontement entre les populations de Mombo et de Njombé-Penja se fait ressentir. La révélation a été faite le 25 juin dernier, à la clôture de la Conférence conjointe de Section Rdpc Moungo-sud Ouest. Raison principale, les militants du Rdpc accusent la commune de Njombé-Penja de violer le décret du 24 avril 1995 créant la commune de Mombo, suite à l’éclatement le 5 septembre 1995 de l’arrondissement de Mbanga en deux unités administrative, l’arrondissement de Mbanga et le District de Mombo, en exploitant « illégalement » la carrière de Djoungo. « Il faut que cela cesse », ont dit dans une résolution, les militants du parti de Paul Biya. Au plan politique, la conférence demande aux élus Rdpc qui refusent de participer aux manifestations du parti, de se ranger sans délai et sans condition à l’orthodoxie républicaine.
Il est demander de procéder à l’éclatement des Sous-sections en plusieurs autres, tout comme ils ont sollicité dans une motion de soutien adressée à Paul Biya, président national du Rassemblement démocratique du peuple Cameroun, d’être le « candidat de Mombo » à la prochaine élection présidentielle. Il a été également demandé de déloger l’actuel exécutif exclu du parti mais qui continu de gérer la municipalité « ceci aggravé par le fait que depuis l’arrestation du Maire et son incarcération en juin 2016 pour détournement », la municipale n’a toujours pas d’exécutif jouissant de la plénitude des pouvoirs. Il a été demandé, d’organiser des campagnes de remobilisation. Aussi et surtout, d’appliquer la gratuite de l’école primaire et le traitement du paludisme aux enfants de moins de 5 ans. Les militants appellent Cimencam qui exploite une carrière, les Plantations du haut Penja (Php) qui spolient le lac Dja-Dja et la Société des eaux minérales (Semc) filiale des Sabc, à s’impliquer au développement de la circonscription, surtout en employant les jeunes de l’arrondissement. L’Etat a aussi été interpellé afin de créer les services déconcentrés de l’Etat, construire des logements d’astreintes ou une cité municipale « afin d’encourager les fonctionnaires affectés à Mombo à résider sur place ».
Avec ses 250 Km2, Mombo ne compte qu’un seul Lycée qui souffre d’un manque criard d’enseignants, d’où la sollicitation de l’Etat pour l’affectation d’enseignants au Lycée ; la construction des établissements primaire, secondaire général et technique. Les militants qui tiennent à réaffirmer leur attachement au parti, sollicitent également l’affectation d’éléments à la Brigade de gendarmerie et la création d’un commissariat de police pourvu en éléments, tout comme ils sollicitent la mise à la disposition de la brigade de gendarmerie d’une logistique pouvant les permettre de mieux se déployer. Enfin, il a été demandé d’améliorer les équipements électriques et l’extension du réseau de la Camerounaise des eaux ; construire des pistes de collectes et des magasins de stockages ; former les leaders associatifs, créer des grandes espaces pour le commerce.
Emmanuel Yimga, envoyé spécial à Mombo