La journée internationale du Souvenir en hommage aux victimes du terrorisme se célèbre ce 21 août 2023, avec pour fil conducteur, « les femmes au service de la lutte contre l’extrémisme violent ». Dans la déclaration de la Commission des droits de l’Homme du Cameroun en rapport à ladite journée, le Professeur James Mouangue Kobila est revenu sur la « récente découverte macabre dans une fosse commune des restes de six personnes dont cinq délégués départementaux et un responsable de la Délégation régionale des impôts enlevés par des terroristes sécessionnistes le 15 juin 2021 à Ékondo-Titi dans le département du Ndian, Région du Sud-Ouest ».
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Le président de la Commission est conscient des « gigantesques efforts » que fournit le Chef de l’Etat. Il conseille néanmoins au ministère de l’Administration territoriale de continuer à « impliquer les femmes dans le processus de réconciliation dans les Régions en proie à l’insécurité, en augmentant le nombre et le pourcentage de femmes dans les groupes de sécurité et dans les programmes de formation, ainsi qu’en prenant en considération les conseils stratégiques des organisations de femmes locales qui sont particulièrement vulnérables aux réactions violentes des communautés et/ou aux représailles de groupes extrémistes ».
Les organisations de la société civile à forte composition féminine sont invitées à se mobiliser davantage. Dans les lieux de culte, les autorités religieuses devraient « mener des campagnes de sensibilisation et d’information en mettant un accent particulier sur le rôle primordial que jouent les femmes dans la promotion du vivre ensemble harmonieux et de la paix au sein des familles ainsi que dans la société tout entière ».
Daniel NDING