L’honorable Fandja Gabriel est descendu dans des marchés de Douala 4ème ce mercredi 18 novembre 2020, apporter son soutien aux commerçantes.
Entreprenante, travailleuse, battante…la femme Bayam-sellam est une batracienne qui use de toutes ses forces pour s’en sortir. Il y en a qui dorment à la belle étoile en veillant sur leurs marchandises qu’elles revendront en journée. D’autres prennent la route aux aurores pour acquérir les meilleurs vivres frais à revendre. Ces amazones ont un rêve, nourrir leurs familles. L’honorable Fandja Gabriel est un pur produit de cette activité.
«Je suis un digne fils de Mamie Lucia. A travers vous, le nom de ma chère maman vit. Sa force, sa fierté, sa bravoure, son endurance envers ce métier de bayam-sellam n’ont jamais failli. Au contraire. Ses qualités ont contribué à parfaire mon parcours scolaire, ce qui m’a permis de devenir l’homme que je suis aujourd’hui. C’est cet élan d’admiration et de reconnaissance à l’endroit de ma maman qui me motive et m’interpellent au quotidien à être présent à vos côtés. Vous honorer, vous acclamer et vous témoigner le soutien effectif que je compte vous apporter à la même date, chaque année, durant ma mandature. Je le ferai sous plusieurs formes», confiait l’honorable Fandja Gabriel aux Bayam-sellam de la circonscription de Wouri-Ouest à Douala.
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La descente ce mercredi 18 novembre 2020 du député dans les marchés Bonabéri marquait la première édition de l’opération Journée Mamie Lucia. Une opération en direction des commerçantes qui se traduit par l’achat des tickets des taxes de droit de place, pour le compte du mois de novembre 2020. A travers le marché Rail, Ndobo, Petit Marché, Bonassama, Bonambappe, Grand-Hangar, Mabanda, ce sont environ six cent femmes Bayam-sellam qui ont bénéficié de la dotation. A côté du paiement des taxes de droit de place, le député a affrété des lots aux récipiendaires.
A Bonassama, le président des commerçants, Tchendjou, a salué l’initiative hors du commun chez les politiciens, car dit-il, «vous êtes venus ici pendant la campagne électorale. Vous êtes de nouveau là, après les élections». Et d’ajouter : «Honorable, le marché Bonassama est bien situé, structuré, propre, sécurisé. C’est un marché reconnu par l’Etat. Nous vous prions d’accorder une oreille attentive à nos pleurs, en faisant vivre le marché Bonassama. Nous voulons que vous installiez un marché de porc et de poulet ici, ce qui attirera un grand nombre de clients». Au marché Bonambappe, la représentante des Bayam-sellam en a profité pour passer en revue les misères de ses sœurs. «Les temps sont devenus difficiles. Quand nous arrivons même à avoir des prêts dans les banques, nous ne remboursons pas dans les délais parce que nous n’arrivons pas à écouler la marchandise. Il n’y a pas de clients. Nous avons certains de nos camarades en prison parce qu’ils n’ont pas pu rembourser leurs dettes. La survenance du coronavirus a empiré la situation. Nous n’avons pas de toilette ni d’eau au marché», se lamente la Ndie Atta. Autant de requêtes que l’honorable a noté. «L’année prochaine sera meilleure», a-t-il promis.
Valgadine TONGA