Lancée samedi 10 décembre 2022, la deuxième édition du Panafrican Awards qui se tient jusqu’au 16 décembre 2022 à la maison du Parti de Bonanjo à Douala, au Cameroun, passe au crible les malheurs du continent.
Pendant sept jours, ils vont croiser le verbe, remuer les méninges et porter la réflexion afin de sortir l’Afrique du gouffre dans lequel elle se trouve. Eux, ce sont ces fils et filles qui croient au continent berceau de l’humanité. Ils sont soucieux de son développement. Lequel passe inéluctablement par le débat et la réflexion. La semaine des Panafrican Awards 2022 a ouvert ses portes samedi 10 décembre à la maison du parti de Bonanjo.
Indépendance monétaire, le rôle de la communauté internationale dans les crises qui agitent le continent, son indépendance et celle des afro-descendants, le panafricanisme, la science au service de l’autonomisation des peuples africains et des afro-descendants, la réappropriation historique et culturelle de l’Afrique, sont entre autres sujets qui sont abordés au cours de ces débats.
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Deux thèmes ont meublé la première journée notamment le rôle de la communauté internationale dans les crises africaines, le cas de la Côte d’Ivoire, de la Libye, du Centrafrique, du Mali. Ce thème épluché par le Pr Jean Emmanuel Pondi, Dr Maximin Emagna et Serge Espoir Matomba, a permis de comprendre que «la communauté internationale joue un rôle néfaste dans les conflits en Afrique», soutient mordicus le Pr Jean Emmanuel Pondi. En Côte d’Ivoire, cette communauté dite internationale qui se résume en réalité à quelques puissances occidentales, a joué un rôle prépondérant dans la crise post-électorale de 2011 qui a opposé l’ancien président Laurent Gbagbo et Alassane Dramane Ouattara. Les Casques bleus avaient clairement pris fait et cause pour l’actuel président de ce pays de l’Afrique de l’Ouest soutient Dr Maximin Emagna.
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Selon Serges Espoir Matomba, la communauté internationale est contre le développement du continent et elle fait tout pour asseoir sa domination. Ce dernier propose de développer des cabinets stratégiques de la gouvernance et des thinks thanks où sera pensé le développement du continent. Il faut rompre avec l’école et la culture occidentale, poursuit-il. Pour le premier secrétaire du Purs, il faut une refondation des systèmes éducatifs africains qui sont la cause des malheurs du berceau de l’humanité. « Il faut repenser l’Afrique conformément à son environnement et ses valeurs», a conclu le Pr Jean Emmanuel Pondi.
Blanchard BIHEL
