Ce nouveau département qui se veut être la plaque tournante des métiers de la communication et de l’information a été lancé mercredi 28 juillet 2021, au campus de l’Institut universitaire des grandes écoles des tropiques.
C’est dans une ambiance festive, qu’a été lancé le département de l’Information et de la communication de l’Institut universitaire des grandes écoles des tropiques, (Iuget) mercredi, 28 juillet dernier. C’était au cours de la cérémonie marquant à la fois la clôture et le lancement de la campagne de recrutement pour l’année académique 2021-2022 dans cette institution universitaire. Cérémonie à laquelle prenait part le Pr Laurent Charles Boyomo Assala, venu apporter son onction et sa caution intellectuelle à ce nouveau département.
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Dans son propos de circonstance, aux allures de cours magistrale, l’ancien directeur de l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication de Yaoundé (Esstic), contrarié par les écarts observés au quotidien dans les pratiques de la communication et du journalisme, a souligné s’il en était encore besoin, la nécessité de l’apprentissage. Pour ce dernier, l’on ne saurait pratiquer la communication sans en être formé. «Il faut apprendre à communiquer», a-il-martelé. Aussi, a-t-il exhorté les formateurs à repenser les programmes de formation de communication en faisant la part belle aux techniques de communication et d’information. «Il faudrait remettre les techniques au cœur de l’apprentissage de la communication», a recommandé le Professeur des Universités Laurent Charles Boyomo Assala.
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Ce projet en gestation depuis deux ans sort ainsi des font baptismaux. Il comprend deux filières notamment la filière ingénierie de la communication et le journalisme et multimédia. Pour répondre aux besoins du marché, l’accent sera mis sur la professionnalisation des enseignements, indique le Dr Achille Armand Ebana, le chef de département. «Depuis deux ans, nous avons essayé de revoir la structure programmatique du département de communication d’Iuget, et nous nous sommes dits, qu’est-ce que nous pouvons offrir de meilleur aux étudiants. C’est pour cela que, nous sommes allés rencontrer un certain nombre de chefs d’entreprises. Ces chefs d’entreprises nous ont fait savoir que les personnes que nous mettons à leur disposition sont plus théoriques que pratiques. Nous leur avons dits, au lieu de nous dire cela, venez nous accompagner dans le projet Iuget notamment dans le département de communication. Nous aurons 60% d’enseignements pratiques, dispensés par des professionnels et 40% de théorie. Cela assurera un juste équilibre et permettra d’avoir des produits de qualité à mettre sur le marché de l’emploi», rassure le chef de département.
Blanchard BIHEL
