Suite à la polémique autour de la cérémonie d’inauguration de l’hôtel La Falaise de Bonapriso, l’opérateur économique fait son mea culpa.
L’affaire a fait grand bruit entrainant des échanges assez houleux sur la toile après l’inauguration le 23 avril dernier de l’hôtel La Falaise de Bonapriso. Une cérémonie grandiose à laquelle ont été conviées les personnalités au plus haut niveau de l’administration (quelques fils et élites Sawa y compris). Etaient cependant absents, les chefs traditionnels du Canton Bell, de surcroît autorités traditionnelles du territoire où se déroule l’évènement. Ils n’avaient pas reçu de carton d’invitation. Un geste considéré comme un crime de lèse-majesté par les membres de la communauté Sawa.

Selon un proche de Pascal Monkam, cette erreur était loin d’être intentionnelle. La source nous apprend que le multimilliardaire camerounais avait confié l’organisation de cet événement à une structure privée. C’est de ses proches collaborateurs et des coups de fil qui lui parviennent des connaissances, qu’il apprend ce qui s’est passé à l’inauguration.
«Ce n’est pas volontaire. C’est certainement une omission de la part des organisateurs», confie l’homme d’affaires à des proches. Il lui est alors conseillé de se rattraper et de réparer la faute. Des connaissances très introduites dans le milieu Sawa sont mis à contribution pour créer le rapprochement avec les chefs. «Il fallait trouver un bon moment et des mots justes pour calmer la colère des chefs», nous fait part un proche du dossier.
La cérémonie de collecte de fonds organisée par le Ngondo pour la finition de la Maison de culture Sawa est donc choisie pour l’occasion. Le patriarche de Bakassa, village situé dans la commune de Bana, remet une somme de 10 millions de francs Cfa en guise de contribution au projet. Il promet de faire une rallonge si Dieu lui prête longue vie. Un acte magnanime salué par plus d’un. Une façon non seulement pour lever l’équivoque sur l’incident du 23 avril dernier mais aussi de mettre fin à l’incompréhension née de la boude et de l’inattention de ses collaborateurs.
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Félix EPEE