Le géant de la production d’huile de palme au Cameroun a procédé vendredi 10 février dernier, à l’inauguration d’un point d’eau potable dans le village Apouh, précisément à Yambong.
Il y a eu une poignée de personnes. Aussi, quelques sons discordants entre villageois autour du chef du village sur l’absence d’une communication élargie sur la cérémonie d’inauguration du point d’eau dans ce village Apouh. Mais l’évènement a tenu la promesse des engagements. Tout a commencé à 13h précises. Tout s’est voulu sobre et expéditif.
Pour Sa Majesté Ditoke, le village accueille «ce forage avec beaucoup de joie. C’est ensemble que nous avons engagé ce processus, et voir sa matérialisation à travers cette inauguration, nous ne pouvons que marquer notre fierté. C’est donc un exemple que je voudrais qu’on prenne pour l’avenir. J’entends par là, que la collaboration aille de la prise des décisions jusqu’à la mise en œuvre», dit-il tout en rappelant la collaboration et la communication qui a accompagné les deux parties dans le cadre de ce projet : «De la recherche du site, en passant par le premier coup de pioche, et aujourd’hui la coulée d’eau. Nous avons tout fait ensemble. Le premier forage a été accordé, et nous l’avons orienté à Yambong, car c’est le village le plus nécessiteux et délaissé par rapport aux autres villages. Ceci va commencer par apaiser les populations de ce village. C’est un sentiment de joie quand moi et toutes les populations accueillons ce forage.»
Gestion responsable
A travers cette initiative, la Socapalm démontre son attachement au développement durable. Le Directeur de plantation d’Edéa, Georgio Cappelletti rassure que l’entreprise ne compte pas s’arrêter en chemin. «Un autre forage est déjà approuvé et le contrat est déjà signé pour le village d’Apouh et un autre pour le village de Koukoueh. Prochainement, nous allons faire un don de quatre mille jeunes plants au village Apouh. C’est un don gagnant-gagnant car ces plantations villageoises seront dans un futur proche notre fournisseur. Nous sommes donc portés par ce soutien bilatéral.»
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La réjouissance devant cette source d’eau n’étouffe pas les autres préoccupations de la population. «Le reprofilage des routes rentre dans le processus d’aide aux populations. Que la société ne fasse plus en saisons de pluie car les techniciens qu’ils envoient sur le terrain pour ce travail le font mal. Ils ne font pas de canalisation pour les évacuations des eaux. Ce qui a pour conséquence, la formation des lacs le long des routes. Qu’ils nous associent aussi à ce projet afin que nous leurs apportions des conseils au cours de leurs travaux.»
Courant 2023, il est prévu le projet de reprofilage de 20 km de route dans le canton Yassoukou ainsi que d’autres villages qui feront parvenir leur sollicitation, annonce Georgio Cappelletti.
Malcolm Radykhal EPANDA
