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AccueilFusion CMC/SOCAM : Nkotti François proteste

Fusion CMC/SOCAM : Nkotti François proteste

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Avec un groupe d’artistes, Saint Désir Atango, Eriko, Papillon… ils demandent à l’Etat d’apposer un non au projet de fusion CMC/SOCAM effectué à Yaoundé lundi dernier.

Voilà plus de cinq ans déjà que les artistes de l’art musical ne perçoivent pas les droits d’auteurs. Après le grand rassemblement de lundi 10 juillet  2017 à Yaoundé, on croyait les querelles terminées. En fait, trois membres du Conseil d’administration de la CMC et trois membres de la SOCAM ont acté le document baptisé Signature du Projet de fusion entre la Cameroon music corporation et la Socam. Ce mercredi 12 juillet 2017, Nkotti François et une dizaine de chanteurs se sont retrouvés pour dire leur désapprobation. On a notamment vu Devis Mambo, Papillon, Roger Etia, Saint Désir Atango.

Avec un groupe d’artistes, Saint Désir Atango, Eriko, Papillon… ils demandent à l’Etat d’apposer un non au projet de fusion CMC/SOCAM effectué à Yaoundé lundi dernier.
Nkotti François.

«Nous sommes là en train d’organiser les obsèques de Liza T. Malheureusement nous ne voyons personne, remarque Nkotti François. Nous savons tous aujourd’hui que les artistes ont des problèmes et pour ces problèmes ils doivent s’organiser. Ils ne doivent pas le faire dans le désordre, encore moins en appelant certaines personnes et pas d’autres. Nous qui sommes réunis ici avons été surpris d’apprendre qu’il y a cette absorption. Je suis un légaliste. Je me demande si l’Etat qui coordonne cette activité peut accepter cette fusion parce que je ne pense pas qu’on puisse réveiller les morts pour les demander de venir gouverner. La SOCAM et la CMC sont deux sociétés dissoutes. L’une dissoute à Monatélé et l’autre à Mbengui. Mes collègues et moi n’avons pas fait le droit mais nous pensons que ceux qui sont dans les sociétés déjà décédées ne peuvent ressusciter pour organiser quoi que ce soit.» Il propose avec ses amis «la création par les artistes d’une nouvelle société. C’est ce que j’ai demandé depuis. Si cela dépasse les artistes, que l’Etat s’en charge. Nous voulons la paix dans notre milieu. Nous ne sommes pas des ennemis. Nous sommes des frères

Les recommandations du Chef de l’Etat

Papillon va dans le même sens : «Il y a toujours des camps qui voudraient bien se positionner pour mieux piller leurs collègues. Nous sommes surpris de cette fusion. Nous n’avons pas le droit d’exclure certains artistes. Le chef d’Etat a demandé la fusion de toutes les sociétés, c’est-à-dire la SOCACIM, la SOCAM et la CMC pour faire la paix entre les artistes. Nous sommes surpris que certains aient formé un clan et aient écarté les autres. Nous demandons que l’Etat prenne position.» Saint Désir Atango est plus virulent. Il indexe directement Sam Mbende. «C’est dramatique. On est en train de préparer les obsèques de Liza T. C’est en ce moment qu’on devrait reconnaitre ceux qui se battent pour la condition des artistes, mais ces gens ne sont pas là. Ils pensent à préserver les avantages qu’ils avaient il y a dix ans, c’est-à-dire ‘‘je suis président de la CMC. On me connait ainsi en France, en Belgique, aux Etats-Unis. S’il n’y a pas de CMC je ne mange plus’’. Est-ce qu’on a au moins la conscience d’une Liza T qui meurt comme une clocharde. Je m’adresse à Sam Mbende. Quand on va prendre les décisions qui concernent une communauté, on la prend face à la communauté. On n’entre pas dans un jeu de cache-cache. Je ne suis ni de la CMC ni de la SOCAM. Alors on fait quoi de moi ?»

Nous avons joint Sam Mbende au téléphone. Il répond à ses collègues : «La loi n’exclue personne puisqu’elle dit que si quelqu’un ne veut pas adhérer à une société de gestion collective, il reste en solo. Nous ne refusons pas s’ils veulent créer une nouvelle société. S’ils ont l’agrément, ils le font. Et puis la CMC n’a jamais été dissoute.» Sam Mbende martèle qu’il n’est point candidat à sa succession comme Pca. Et de poursuivre : «Le Premier Ministre a déjà prescrit la fusion. Il va donner l’agrément à la société qui sera issue de la fusion. C’est tout. C’est une mesure qui s’impose à nous. Je n’ai jamais demandé la fusion. Si cela ne dépendait que de moi, j’aurais demandé qu’on rétablisse directement la CMC dans ses droits parce qu’il y a des décisions de justice en sa faveur. Mais j’ai accepté la fusion parce que c’est une prescription du chef de l’Etat. Je ne négocie pas les prescriptions du Chef de l’Etat, je les applique.»

Valgadine TONGA           

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