La coopération entre les deux parties était au cœur de l’audience que le président de la Commission, le Pr James Mouangue Kobila, a accordée vendredi 09 décembre dernier au représentant de l’Onu en charge des questions de droits de l’Homme pour l’Afrique Centrale, Nouhoum Sangaré.
Ciel sans nuage entre les Nations-Unies et la Commission nationale des Droits de l’Homme du Cameroun ! Au nom d’un même idéal les deux institutions sont visiblement condamnées à faire chemin ensemble. Entre harmonie et vision commune, elles s’engagent à mener le même combat et se donnent pour crédo, la défense des droits de l’homme et des libertés. C’est en tout cas le sens à donner à l’échange qui a eu lieu entre les deux personnalités qui dirigent ces instances vendredi 9 décembre 2022 à Yaoundé.
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Pendant deux heures d’horloge, tout ou presque, a été dit sur cette problématique avec comme cas pratique, le Cameroun souvent ciblé par certains organisations internationales comme un mauvais élève en la matière. Pour l’occasion, le haut-fonctionnaire de l’Onu a salué les efforts fournis par le Cameroun et les résultats obtenus en termes de promotion et de protection des droits de l’homme.
Leadership
Pour l’hôte du jour, ces bons points sont à mettre à l’actif du Pr James Mouangue Kobila, président de la Commission qui gère cette question sur le plan national. «Nous avons une convergence de point de vues sur le fait que la Commission des droits de l’homme du Cameroun a été la première accréditée au niveau international pour conformité aux normes en vigueur et cela a servi d’exemple dans la sous-région. Nous souhaitons qu’elle continue de jouer pleinement ce rôle de leadership pour montrer le bon exemple », a souhaité Nouhoum Sangaré. Dans la foulée, le diplomate pense qu’il y’a encore de nombreux défis qu’il faut relever. « De nombreux domaines marqués par des obstacles, tout cela appelle sans cesse au renforcement des moyens d’action de la Commission. Nous avons exploré des pistes de collaboration pour tout ce qui permet de renforcer les capacités et la mobilisation des partenariats », a-t-il ajouté.
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S’il est vrai d’après les dires de ce dernier qu’une collaboration franche entre les deux parties était envisagée, l’objectif majeur reste celui de permettre dans les délais, un partenariat gagnant-gagnant entre les Nations-Unies et la Commission des droits de l’Homme du Cameroun.
Daniel NDING
