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AccueilDouala : le Burkina Faso enflamme l’Institut français

Douala : le Burkina Faso enflamme l’Institut français

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Le spectacle d’Achille Ouattara dans la capitale économique le 26 avril courant, a été plus qu’un hommage à ses origines.

Fusion. Ce mot résumerait bien le show d’Achille Ouattara à Douala. Du Funk music au Korodouga burkinabé en passant par les rythmes ivoiriens et camerounais, Achille Ouattara a servi une belle décoction de sonorités au public de l’Institut français, le 26 avril 2019. Le fils de la région des Hauts-Bassins au Burkina Faso introduit sur du jazz mixé à l’Afro. On est en mode dièse.

Au bout du troisième titre puisé de son album Douahou, tout explose. Il est à fond dans du funk qu’on lui connaît bien. Ça s’entend qu’il a été à l’école du Burkinabè Ablo Zon, des bassistes Camerounais Didier Likeng, Etienne Mbappe. Ses guitares basse et acoustique envoient des décibels qui vous attrapent par les tripes. Les musiciens sont comme en transe derrière leurs instruments. Des bêtes de scène. Renaud Crols est comme habité. A  la fois au piano et au clavier, il se lève entre quelques titres pour jouer au violon. Désiré Somé gratte sa guitare électrique, aux sons de Moïse Ouattara à la batterie. Dans chaque titre, il y a toujours du Korodouga en fond.

Sans comprendre ni maîtriser les paroles, le public chante avec ce fils du pays des Hommes intègres.  «Cameroun ô mulema !» (Cameroun mon cœur ! en langue duala), crie Achille Ouattara en invitant des artistes camerounais sur scène. Gustave Mintamack, Serge Epoh, Idriss Ndjanda, Mifa rejoignent l’orchestre. On danse sur des rythmes qui s’apparentent à du Bikutsi, du Makounè, du Benskin, pourtant ils viennent de l’Afrique de l’Ouest. «On a joué du Korodouga qu’on a essayé d’adapter avec des instruments modernes. On a joué un rythme de la Côte d’Ivoire et du Mali. En fait, c’est un rythme de chasseur et on l’a joué avec des percussionnistes camerounais. Ça fait plaisir et c’est la preuve qu’on a toujours quelque chose chez soit qu’on retrouve ailleurs», se réjouit l’artiste à la fin du spectacle.

Comme il l’explique, on est riche de sa culture, raison pour laquelle il garde toujours les pieds dans son Burkina. «C’est de là qu’on vient. L’idée c’est de garder nos cultures. En Afrique, on est tellement riche. Au Cameroun il y a tellement de rythmes. C’est tous ces rythmes africains que nous devons mettre en valeur, ensemble» souligne Achille Ouattara. Qui ajoute : «On a parcouru les sonorités de l’Afrique de l’Ouest, notamment du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire et du Mali. L’idée est de faire des rencontres, des échanges et au fur et à mesure, le répertoire change en fonction des artistes qu’on rencontre. Au Niger on a rencontré les Touaregs et on a fondu notre rythme musical à la leur.  On veut fusionner et mettre l’accent sur nos cultures

Valgadine TONGA

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