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AccueilA La UneDibombari : ce creuset du patrimoine camerounais

Dibombari : ce creuset du patrimoine camerounais

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A la faveur de la première édition des Joyaux Culturels et Touristiques conçus par l’opérateur culturel Sylva Ebelle, le Réseau des Journalistes Culturels du Cameroun a effectué un séjour riche en histoire dans l’arrondissement de Dibombari, région du Littoral.

 

Dibombari, le paradis sur terre ! Voilà le slogan que revendiquent fièrement les ressortissants de cette commune de 1500Km2. Sylva Ebelle est l’un des chantres de ce slogan, sinon le premier. Il était donc évident pour cet opérateur culturel et homme de médias Camerounais, de sonner le top départ de son concept ‘‘Joyaux Culturels et Touristiques’’ (JCT), par l’arrondissement de Dibombari dans lequel se trouve son canton Pongo. Sylva Ebelle révèle que c’est « le programme annuel du Réseau des Journalistes Culturels  du Cameroun qui m’a inspiré les Journées culturelles et touristiques. Après le voyage du Réseau en 2019 à Foumban, je me suis dit qu’il faut pérenniser cette activité et faire en sorte qu’elle ait un nom. Je me suis rapproché de la déléguée régionale du Réseau pour le Littoral, Marie Gabrielle Mfegue. Je lui ai fait part de mon intention d’améliorer les tracts que nous avions faits, afin qu’on ait un concept indépendant qui sera capable de se déployer hors du pays avec l’objectif de valoriser la culture camerounaise et le tourisme. Il n’y avait donc pas meilleur endroit que Dibombari que je maîtrise, où je pouvais avoir la possibilité et les moyens d’implémenter le projet comme je voudrais qu’il se présente. »

Le voyage pour cette première édition a lieu Samedi 4 mai 2024 à 9h au lieu-dit Rond-Point Deido. Avec quelques bouchons, il a fallu 1h aux membres de Douala et Yaoundé de la délégation du Réseau des Journalistes Culturels du Cameroun (RJ2C), pour se retrouver sur la terre de Tom Yoms. Les bagages sont déposés pour certains dans les suites du Complexe de Loisirs et de l’Unité Boloba, dans le canton Pongo, et pour d’autres au Jardin d’Eden de Petit Pays. Ici déjà, le fameux adjectif ‘‘paradisiaque’’ commence à se légitimer. L’immensité du Jardin d’Eden de l’artiste a tout pour séduire, avec ses paons, ses singes, ses tortues, le chimpanzé du nom de Mola qui ne perd pas son excitation devant les filles, l’hôtel, la piscine…

A la faveur de la première édition des Journées Culturelles et Touristiques conçues par l’opérateur culturel Sylva Ebelle, le Réseau des Journalistes Culturels du Cameroun a effectué un séjour riche en histoire dans l’arrondissement de Dibombari,
Sa Majesté le professeur Mbonji Edjenguele, Chef de Bwassalo reçoit les journalistes et l’association Vétéran Mbumbulan Mbwassalo.

La première autorité à recevoir les journalistes du RJ2C est Sa Majesté le professeur Mbonji Edjenguele, Chef de Bwassalo, village de 3ème degré. Le Réseau est passé lui signifier sa présence sur son sol. « Je vous dis merci de nous rendre visite, de parler culture, parce que dans ma vie antérieure j’ai été culturologue, puis anthropologue culturel, pendant plus de 30 ans. Au nom des ancêtres de ce village, je vous souhaite la bienvenue. En vous ouvrant les portes du palais, je vous ouvre également le cœur des populations. Je salue aussi la sociabilité des membres de l’association Vétéran Mbumbulan Mbwassalo. Je félicite Sylva Ebelle pour cette initiative. Préparez-vous à avaler de la culture durant votre séjour », a prévenu Sa Majesté Mbonji Edjenguele.

La prochaine escale s’est faite chez le maire de la commune de Dibombari, Justin Bejedi Ndame, qui a offert un déjeuner copieux à la presse, non sans reconnaître qu’ « il est tant que nos joyaux culturels soient connus à l’extérieur, et c’est avec les journalistes que c’est possible ». Et les joyaux culturels, Dibombari en compte, lui déjà qui a été visité en 1970 par le président de la République Amadou Ahidjo.

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« Dibombari a été érigée en 1950 en unité administrative. C’est le seul arrondissement qui dessert 4 régions, celles du Sud-Ouest, du Nord- Ouest, de l’Ouest et du Littoral. Il est le terroir de grands hommes politiques, culturels, de sciences qui ont écrit l’histoire son histoire et celle du Cameroun », confie Sa Majesté Toto Bekombo Théodore, Chef supérieur du canton Pongo. Il va d’ailleurs donner instruction à ses notables et autres Chefs de 2ème degré, d’amener ses invités devant les sépultures de quelques sommités qui ont fait la fierté du village et du Cameroun. Parmi elles, S.E le prof Gottlieb Lobe Monekosso, ancien ministre de la santé, fondateur du Cuss et médecin personnel de la royauté d’Angleterre, Tom Yoms, Ekambi Brillant.

A la faveur de la première édition des Journées Culturelles et Touristiques conçues par l’opérateur culturel Sylva Ebelle, le Réseau des Journalistes Culturels du Cameroun a effectué un séjour riche en histoire dans l’arrondissement de Dibombari, région du Littoral.
Les journalistes sur la tombe de l’illustre Ekambi Brillant.

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« Nous avons également eu cette grande communion avec les illustres artistes  de cet arrondissement qui sont partis notamment Ekambi Brillant. Certains d’entre nous, pendant ses obsèques n’étaient pas au Cameroun, d’autres étaient malades. Aujourd’hui, c’était  véritablement un moment de reconnexion avec lui. Le fait que les chefs traditionnels nous ont accompagnés pendant toutes ces étapes afin que nous puissions voir le côté cultuel de nos traditions m’a marquée et impressionnée à titre personnel. Je me suis dit qu’il faut qu’on présente aussi cet aspect dans nos contenus. Il y a eu ce contact avec Ekambi Brillant, pareil avec Tom Yoms. On a visité le domicile familial de Coco Mbassi, de la famille paternel de Richard Bona. C’est toujours bien de savoir d’où sortent les gens parce que quand on va faire un portrait sur un artiste, ce sont des éléments qui apportent une plus-value à l’article. La grosse cerise sur le gâteau, c’était ce contact avec la famille du Pr Gottlieb Lobè Monekosso dont le frère qui est  chef traditionnel nous a ouvert le caveau pour qu’on puisse également parler avec cet illustre scientifique. Moi j’ai eu des frissons quand on y était et les bénédictions que nous avons également reçues », se réjouie la présidente fondatrice du RJ2C, G-Laurentine Assiga.

Afin de remercier le Chef Supérieur pour son riche entretien de plus d’une heure d’horloge avec les médias, G-Laurentine Assiga lui a remis  un collier traditionnel.

A la faveur de la première édition des Journées Culturelles et Touristiques conçues par l’opérateur culturel Sylva Ebelle, le Réseau des Journalistes Culturels du Cameroun a effectué un séjour riche en histoire dans l’arrondissement de Dibombari, région du Littoral.
G-Laurentine Assiga, présidente fondatrice du RJ2C offre un collier africain au Chef Supérieur Sa Majesté Toto Bekombo Théodore.

La soirée a été comme un arbre à palabre, un retour aux sources, plus précisément à celle du Professeur Edjenguele. Le culturalo-antropologue a plongé les journalistes et la population venue nombreuse, dans la naissance et la culture du peuple Pongo, les sciences humaines, la place des cultures dans le développement… Il s’est agi au final d’une « journée terroiristique », dixit l’éminent professeur.

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Nyong et Kellé Awards

Promoteur des JCT, Sylva Ebelle confesse : « Il est prétentieux de dire que nous avons porté ce projet tout seul. Je l’ai proposé à l’association des vétérans Mbumbulan de Bwassalo dont je suis membre. Nous avons un calendrier annuel des activités. Sauf que, la majorité des activités est concentrée sur le sport, pourtant notre règlement intérieur  nous autorise à nous investir dans la culture. C’est ainsi que j’ai présenté et défendu ce projet. Il a séduit toute l’association et nous avons donc décidé de le conduire. Si la conception peut être mise à l’actif de Marie Gabrielle Mfegue et Sylva Ebelle, l’implémentation est mise au crédit de l’association des vétérans ».

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Au nom du réseau qu’elle préside, G-Laurentine Assiga martèle : « Je suis vraiment satisfaite. Là déjà, on a des sollicitations en cours. Nous irons chez les Bassa en décembre pour le Nyong et Kellé Awards, il y a également la communauté de Ngaoundéré qui a sollicité notre déplacement. Dans l’immédiat, les projets événementiels que nous avons, c’est le Grand prix francophilie des médias en juillet, qui est la coupe du monde de la presse culturelle. Qu’on ait les moyens financiers pour le réaliser, ainsi que le concours du Jeune espoir journaliste qui se passera en juin, le prix Périka ».

Valgadine TONGA

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