Après Yaoundé, les membres de cette diaspora camerounaise se sont entretenus avec les jeunes de l’Ecole nationale polytechnique pour leur présenter leur initiative.
Ils sont enseignants, médecins, chercheurs, entraineurs, entrepreneurs installés à travers le monde. Ils font partie des meilleurs dans leurs domaines respectifs. À l’instar du Pr Sonna Momo, inventeur des empreintes veineuses qui fera oublier les empreintes digitales. Cet éminent chercheur, établi en Suisse depuis plus de trois décennies fait partie de la deuxième édition du Cameroon Digital Boost.
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Il s’agit de ce regroupement de la diaspora camerounaise qui, à travers le concept «Give back to mama » a décidé de faire bénéficier à leur pays leurs connaissances et leurs savoirs. Cette deuxième édition du Cameroon Digital Boost qui a commencé à Yaoundé le 6 et 7 juillet 2012 à l’Ecole supérieur des postes. Elle s’est poursuivie le vendredi 9 juillet à Douala. Présentation du lauréat du Cameroon Digital Boost, en la personne du Pr Lambert Sonna Momo qui est l’auteur de nouvelle emprunte veineuse et la causerie avec les étudiants de l’Ecole nationale polytechnique de Douala étaient au menu.
Au cours de cette deuxième édition, la délégation conduite par Samuel Ervé Mandeng a noué des contacts avec des administrations. Aussi, ont-ils rencontré les députés de la nation. « Notre rencontre avec les députés était de leur faire savoir qu’il y a trois catégories de diaspora. Il y a la diaspora ouvrière, il y a la diaspora des cadres et il y a une diaspora élite. Nous avons présenté un échantillon de la diaspora élite. Il était question de dire aux députés qu’il y a une catégorie de Camerounais qui veulent apporter un plus. Cette rencontre s’est soldée par ce mandat remis au Dr Bénae d’aller rencontrer les médecins camerounais partout dans le monde et de les ramener au Cameroun pour poursuivre des actions de bénévolat à travers notre concept «Give back to mama». Ce concept veut simplement dire, venons donner la dîme de notre expérience au Cameroun», argue le promoteur de ce mouvement, Samuel Ervé Mandeng.
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«Le thème de cette année était « l’industrie numérique, un atout pour la stratégie nationale de développement 2020-2030. Il s’agissait pour nous de montrer comment expertiser pour contribuer à cette large vision. Nous avons eu des exposés dans le domaine des sports, nous avons montré comment l’utilisation du numérique peut contribuer à améliorer les performances des athlètes. Nous avons présenté des exposés dans le domaine de l’éducation, exposé magistrale du Pr Sonna Momo qui a présenté son invention que Douala à l’occasion de découvrir», poursuit Samuel Ervé Mandeng.
Cette diaspora entend par cette initiative contribuer d’une certaine façon à apporter leur pierre à l’édifice de développement du Cameroun.
Blanchard BIHEL