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Destruction du chantier du monument Um Nyobe : les Chefs Bell et Bassa calment le jeu

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Dans une déclaration faite devant la presse mardi 5 juin 2018, la communauté Bassa du canton Bell a invité à la paix.

Assiste-t-on enfin à la fin de l’indignation et des pamphlets ayant suivi l’évènement du samedi 26 mai 2018 ? On se souvient que ce jour, les chefs du canton Bell ont saccagé le chantier devant accueillir la stèle de Ruben Um Nyobe, situé au carrefour Njo Njo à Douala. Sur les médias et les réseaux sociaux, universitaires, politiciens, autorités traditionnelles…chacun allait de sa verve pour dire son courroux, au point de tribaliser le débat. Les tensions semblent s’être apaisées aujourd’hui. Les chefs de la communauté Bassa du canton Bell et les chefs Bell étaient face à la presse ce mardi 5 juin, à la chefferie du canton Bell.

Dans une déclaration faite devant la presse mardi 5 juin 2018, la communauté Bassa du canton Bell a invité à la paix. Les tensions semblent s’être apaisées aujourd’hui

Dans leur déclaration, les chefs de la communauté Bassa installés sur le canton Bell –notamment ceux de Makea- justifient l’action des chefs Bell. «Par l’acte qu’ils ont posé, les chefs du canton Bell ont voulu attirer l’attention des autorités compétentes sur la nécessité de prendre en compte les avis desdits chefs dans la mise en œuvre du nommage des avenues, rues et places, comme pour ce qui est de l’installation de monuments dans la ville de Douala en général, et particulièrement sur les terres du canton Bell». En sabotant le chantier devant abriter la stèle du héro national, «point n’a été question, ni dans toute intention, ni dans la matérialité» de nuire. La communauté Bassa souligne que l’acte des Bell ne signifie pas qu’ils en veulent «à Um Nyobe ou même, comme certains font imaginer, par extension à la communauté Bassa qui cohabite avec le canton Bell depuis très longtemps sans animosité et dans la concorde».

«Nous sommes pour la paix chez les Bell et leurs voisins de toujours. Parce que nous sommes pour la paix, à Douala et au Cameroun, nous appelons tous les fils du Cameroun, en commençant par ceux que cet acte aurait échaudé, blessé ou heurté, à ne pas céder à la tentation du repli sur soi. Nous devons nous montrer dignes des héros dont nous nous réclamons, en choisissant, et aplanir les divergences et en œuvrant en permanence pour le triomphe de notre communauté», conclue la déclaration, lu par Augustin Ninga Tjaï de la communauté Bassa, par ailleurs coordonnateur régional de l’Union des populations du Cameroun.

Le fait que le document n’ait cependant pas ni d’en-tête, ni de signatures a laissé des journalistes songeurs. Ici, certains gardiens de la tradition ont plaidé pour la maladresse. Et ont promis de mettre le document en bonne et due forme. Ça sent quand même une forte odeur de précipitation. Des indiscrétions font savoir que le fils Sawa Ernest Ngalle Bibehe –ministre des Transports- a tenu le week-end, une rencontre en catimini avec les chefs du Ngondo pour les appeler à pacifier la situation. Si on est dans le vrai c’est tant mieux. Ce serait ainsi le glas de sorties épistolaires  incendiaires.

Valgadine TONGA

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