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AccueilDouala : Le torchon brûle entre les réfugiés et le HCR

Douala : Le torchon brûle entre les réfugiés et le HCR

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Les réfugiés ont d’ailleurs boycotté les festivités de la journée du réfugié qui se célèbre ce mardi. Ils dénoncent le mépris dont ils sont victimes par le HCR/Douala. Nous avons reçu à notre rédaction la lettre du Collectif des réfugiés du Cameroun, branche du Littoral, lettre adressée au représentant adjoint du Haut Commissariat des Réfugiés au Cameroun.

Les réfugiés ont d’ailleurs boycotté les festivités de la journée du réfugié qui se célèbre ce mardi. Ils dénoncent le mépris dont ils sont victimes par le HCR/Douala.
Des réfugiés

Ci-dessous, la lettre:

LES MEMBRES DE L’ASSEMBLEE GENERALE DU COLLECTIF DES REFUGIES DE DOUALA

A

MADAME OKORO, REPRESENTANT ADJOINT AU HCR/CAM A YAOUNDE

 Objet: 2ème plainte contre le bureau HCR/DOUALA

Madame le Représentant,

C’est avec beaucoup de regret et d’amertume que nous, membres du bureau de l’Assemblée Générale du collectif des réfugiés de Douala, réunis en session extraordinaire à la demande du Président du collectif ce Vendredi 03 Juin 2017, venons auprès de votre haute personnalité, porter plainte contre le personnel du bureau HCR/DLA pour violation des accords consignés dans notre mémorandum remis à l’époque à son Excellence Monsieur le Gouverneur de la Région du Littoral en Novembre 2015 dans lequel, nous avions dénoncé le non-respect des droits fondamentaux et vitaux des réfugiés de Douala, le HCR/DLA ayant mis en place la politique de se servir au lieu de servir les pauvres réfugiés.

Nous portons à votre connaissance Madame le Représentant, que la première crise fut sagement gérée par Son Excellence Monsieur le Gouverneur de la Région du Littoral et ses collaborateurs qui ont su concilier les deux parties à savoir les réfugiés vivant dans son fief de commandement d’un côté et le personnel HCR/DLA de l’autre côté et depuis, nous vivons en parfaite harmonie. Il y a de l’accalmie et la quiétude au sein des communautés des réfugiés. Les préparatifs des festivités marquant la journée Mondiale du réfugié allaient très bien sans incident majeur.

Par ailleurs, nous avons constaté ce dernier temps du côté HCR/DLA, un certain climat de mépris envers les réfugiés, des tentatives des diviser ces derniers pour mieux Régner, la réapparition progressive de la politique d’intimidation, de la violation des droits des réfugiés que nous avions dénoncé dans le passé, l’isolement des réfugiés dans les nouvel local… Nous vous signalons Madame le Représentant, que malgré cette dégradation du climat ainsi que des violations de nos droits, nous sommes tous resté serein et soudé derrière le collectif qui nous a  promis rencontré le Chef de bureau HCR dans le souci de partager avec lui, tous les difficultés dont faisaient face les réfugiés de Douala ce derniers temps durant cette période des  préparatifs de la fête du 20 Juin.

Le rapport de notre réunion du 03 Mai 2017, vous édifiera davantage de notre bonne volonté de travailler en synergie avec le HCR et ses partenaires en mettant en place une organisation pour un suivi communautaire des réfugiés dans tous les domaines. Bref, une plateforme qui permettra la fluidité des informations du sommet à la base et vice versa ainsi qu’un cadre de travail pour la composante social du partenaire PLAN/CAM pour la mobilisation communautaire massive. Notre plan d’action permettrait au Chef de bureau HCR/DLA d’avoir mensuellement une idée globale au sein des communautés des réfugiés sans oublier la mise en ordre au sein de ces dernières. Ce plan d’action proposé par le collectif et approuvé par tous les présidents des communautés présent à la réunion, n’attendait que la rencontre avec le Chef de bureau pour son amendement afin de sa mise en exécution. Ceci pour témoigner notre bonne foi et notre détermination de réorganiser les communautés pour mieux servir les réfugiés dont nous avons des lourdes responsabilités. Vous pouvez vous procurer une copie auprès du Chef de bureau ci- besoin.

Chaque responsable du HCR a eu sa copie mais malheureusement, pendant que nous les attendons pour partager notre plan d’action et procéder au décaissement des frais de fonctionnement du collectif pour commencer le travail sur le terrain, c’est plutôt les mesures de représailles et de la mise en quarantaine des réfugiés par le HCR pour des raisons dont nous ignorons jusqu’alors. Vous pouvez vous procurer notre plan d’action auprès du Chef de bureau HCR pour le premier semestre de notre mandat pour vous rendre compte de l’effectivité de notre franche et sincère collaboration avec le personnel HCR/DLA et son partenaire PLAN/CAM et notre détermination de mettre de l’ordre dans nos milieux.

Au vu de ce qui précède Madame le Représentant,

  • Vu le nouveau comportement qu’affiche le personnel HCR/DLA ce dernier temps contre les réfugiés mettant ces derniers en quarantaine pour rien,
  • Attendu que le premier vice président du collectif délégué par le bureau exécutif pour solliciter à rencontrer M. le Chef de bureau HCR dans le souci de caller une date de réunion avec le collectif afin de désamorcer la crise qui s’active davantage et que ce dernier fut tout simplement refuser d’entrer par les vigiles ayant reçu l’ordre de ne laisser passer aucun réfugié, quel que soit son rang dans le milieu communautaire, ce qui est une surprise pour nous de voir ce genre de comportement,
  • Attendu qu’ayant reçu cette information et compte tenu de la dégradation du climat entre le HCR et les réfugiés surtout la nouvelle politique de représailles de la part du HCR et ses Vigiles, le président du collectif avait sollicité la réunion du collectif avec le Chef de bureau HCR/DLA par le canal de Madame Cathie MONNI, Chargé de protection en lui appelant personnellement par son mobil dans le souci d’apaiser la tension dans notre milieu et la colère des réfugiés contre le bureau HCR, sollicitude non exhaussée jusqu’ alors,
  • Attendu que le fait de nous mettre en quarantaine pour rien par le HCR, est perçu aux yeux des refugiés comme une conspiration qui se prépare contre nous, avant de pouvoir nous imposer leurs résolutions,
  • Sinon, comment comprendre le retour triomphal et l’imposition de Madame MANDONE Sandrine, ancien Chef de bureau du partenaire ADRA, comme nouveau Chef de bureau du partenaire PLAN/CAM ? Nous portons à votre connaissance Madame le Représentant, que Cette Dame avait tissée à l’époque des réseaux de fraude et de détournement des fonds des réfugiés sans état d’âme sous l’œil impuissant et complice de l’ancien Chef de bureau HCR Monsieur MOUSSORAVI et ses collaborateurs à qui, nous avions remit les preuves mettant en cause Cette Dame. Nous avions démantelé ses réseaux et mit à la disposition de l’ancien Chef de bureau HCR qui nous avait promit une confrontation avec Elle, laquelle confrontation n’a jamais eu lieu d’autant plus que lui-même étant acteur et Juge jusqu’à son départ de Douala. Allez vous renseigner de la gestion des fonds que le HCR versait annuellement aux élèves apprenants au Centre de Formation de la Femme et Famille AKWA, et vous serez édifié du limogeage de l’ancienne Directrice de ce Centre qui était sa complice, démit des ses fonctions après notre dénonciation à sa hiérarchie. Le Chef Opérationnel à la DST avait aussi envoyé un émissaire pour enquêté sur ce dossier d’autant plus qu’Il était aussi saisi. Cette Dame est une championne de la fabrication des fausses factures pour justifier les fonds mis à ses dispositions et nous avions démontré à l’époque, toutes ses magouilles. C’et un cas parmi tant d’autres. Pour nous, le retour de Cette Dame à la tête de la gestion de tous les fonds destinés aux réfugiés, est une grande manipulation et provocation pure et simple et ses protégés cachés dans le HCR, en tireront des conséquences car on ne laissera plus le temps à qui que soit de détourner à ciel ouvert nos fonds car nous n’avons personne pour nous défendre, si oui, nous même.
  • Nous demandons à ce que les responsables qui lui ont proposé encore à ce poste soient poursuivi pour présumées complicités de détournement des fonds des réfugiés. Le HCR/DLA est allez nous chercher dans nos retranchements et nous allons défendre les maigres 45% du budget que les Nations Unies mettent à notre disposition pour qu’ils soient réellement au service des réfugiés. Nous avons compris le plan diabolique du HCR/DLA lequel, il veut faire revenir le partenaire ADRA sous une autre forme en remplacement du PLAN/CAM, qui n’a pas de problème particulier avec nous à Douala,
  • Comment expliquer l’instruisions de Monsieur KOMBI Andreas, responsable des finances au HCR/DLA dans les miettes des frais de fonctionnement alloués au collectif cherchant en nous imposer la gestion alors qu’il sait très bien qu’ils n’ont rien prévu pour les communautés? Encore, un plan diabolique de diviser les réfugiés pour mieux Reigner et semer le chao au sein des communautés, lequel chao il ne sera plus capable d’éteindre le feu qu’il a allumé,
  • Comment expliquer l’empêchement pure et simple des refugiés d’entrer dans les nouveaux locaux HCR/DLA par Monsieur Victor responsable de la sécurité, est c’est pour les réfugiés ou pour leurs business qu’ils ont eu ce château? Sans le savoir Madame le Représentant, ce Monsieur est en train de mettre dans nos têtes, des idées diaboliques que nous n’avions pas. Tout ceci pour que les réfugiés ne découvrent pas les luxes de cette somptueuse villa dépensent effectuées au détriment des pauvres réfugiés…

Cependant, à la lumière de ce qui précède, quelques questions méritent d’être posées Madame le Représentant et avoir des réponses:

  • En tant que leader, nous savons qu’il y a réduction budgétaire de HCR de l’ordre de 55% et nous continuons difficilement à faire passer ce message dans le milieu des réfugiés qui nous traitent comme des corrompus tenant compte de la précarité de leur situation, est ce que c’est nécessaire pour le HCR de prendre un grand château dans un quartier résidentiel au détriment du quartier BALI ou les maisons coûtent excessivement trop chair dans le contexte actuel de la crise? C’est ne pas qui veut qui habite ce quartier Madame le Représentant, mais celui qui peut, donc le HCR peut. C’est pourquoi il a osé. Donc le HCR a de l’argent et qu’il ne nous parle plus le langage de la crise. Pourquoi ne pas mettre juste un peu d’argent au service des réfugiés car l’argent mit pour la location de ce château dans le contexte actuel, aurait aidé beaucoup des réfugiés dans le cadre social et sanitaire,

 

  • Parce qu’il n’y a pas d’argent, pourquoi engager un nouveau Chef de bureau chez le partenaire PLAN/CAM? Et quelle personne en plus? Nous pensons que lorsqu’il y a crise en entreprise, on compresse mais au HCR/DLA, on recrute plutôt. Quelle ironie ? En plus, quand il y a crise, on diminue le coût de la vie, mais par contre au HCR/DLA, on préfère quitter le quartier BALI pour BONAPRISO où les loyers sont payés en devise. Est-ce que le HCR/DLA ne pouvait pas attendre son déménagement et gérer d’abord le social des refugiés dans le contexte actuel? Où est donc l’esprit humanitaire?
  • Parce que les réfugiés sont des personnes non grata dans le nouveau palais de HCR/DLA, quel est l’objectif de l’octroi de cette villa par ce dernier? C’est pour recevoir des qui ? Que cache le HCR/DLA derrière l’acquisition de ce fameux château situé à Bonapriso ?

CONCLUSION

Le personnel HCR/DLA ayant montré leur face réelle envers les réfugiés ainsi que leur aspiration, nous avons conclu qu’ils ne sont ni humanitaire ni volontaire pour pouvoir défendre nos destinés car tout pour eux et rien pour les pauvres réfugiés.

De ce fait, en tant que leader, connaissant la colère des milliers des réfugiés réunit tous, comme un seul homme et qui cherchent à faire attendre leur voix pour réclamer leurs droits le 20 Juin 2017 si rien n’est fait de concret, nous, les membres de l’Assemblée Générale du Collectif réunit en session extraordinaire vous prie de bien vouloir prendre cette correspondance très au sérieux et vous demandons, Votre Implication personnel à la recherche des solutions définitives à cette nouvelle crise qui nous oppose au personnel HCR/DLA. Le chois de votre arbitrage n’est pas un simple hasard car nous gardons un bon souvenir de votre passage ici à Douala en 2016, pendant que Vos Collaborateurs de Yaoundé et Ceux de Douala nous calomniaient de tout mot. Vous avez montrez Votre neutralité à la recherche des solutions dans le dialogue constructive et non,  dans l’imposition comme vos collaborateurs, compliquant davantage la situation.

C’est ainsi que voyant votre élan du cœur avec plein d’humanitaire, de volontarisme et Votre esprit de chrétienne engagée, nous vous prions de bien vouloir descendre sur Douala le plutôt que possible afin de bien vouloir apporter des réponses à nos revendications ci-dessous avant le 20 Juin 2017, faute de quoi, le personnel HCR/DLA, assumeront des conséquences dû à leur provocations.

Il s’agit de :

  • Le départ pur et simple de Madame MANDONE Sandrine comme Chef de bureau PLAN/DLA et la réhabilitation de l’ancien Chef de bureau Madame Delphine, qui combinait la composante social et le Chef de bureau tenant compte de la situation actuelle de la crise
  • Le départ de Monsieur KOMBI Andreas, responsable du programme qui confond les fonds destinés aux refugiés avec sa caisse privée. Sa présence est actuellement une provocation pour nous, car Il s’est distingué ce derniers temps très négativement avec des propos révoltant les réfugiés tout en cherchant à nous diviser pour permettre aux personnels HCR/DLA de mieux digérer leurs butins. Mais hélas, Il a compris que nous formons un tout indivisible à Douala contrairement à nos amis réfugiés de Yaoundé.
  • Le départ de Monsieur AYISSI, chef service communautaire, se distinguant par un mauvais écart de langage envers les réfugiés, lui qui est la porte d’entrée des réfugiés au HCR. En plus, Il induit beaucoup le Chef de bureau en erreur avec des rapports fabriqués de toute pièce des réfugiés, pendant que ces derniers sont entrain de souffrir au quartier. Nous voulons quelqu’un d’humanitaire et de volontarisme ayant du fardeau pour les pauvres réfugiés.
  • Le départ de Monsieur Victor, responsable de la sécurité, qui a créé la psychose dans les têtes des réfugiés pour rien en verrouillant l’entrée dans le nouveau château HCR/DLA.

Le bureau HCR est la seule maison ou les réfugiés doivent se sentir à l’aise. On ne peut pas être torturé dans son Pays  et subir les mêmes châtiments dans les locaux HCR dans le Pays d’asile. C’est la politique que menait l’ancien chef de bureau HCR MOUSSORAVI, qui confondait le bureau HCR à sa résidence privée où il peut donner des consignes à ses vigiles de faire du n’importe quoi en torturant les pauvres réfugiés tout en faisant appel aux gros bras de la société des vigiles DAK. Il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais du vandalisme au sein du bureau HCR sans la provocation des vigiles et ses protégés. C’est notre maison. A cette allure, nous allons finir par libérer au moins 5OO réfugiés pour envahir ces locaux et Il sera responsable avec ses vigiles du sang versé. La ville de Douala n’a pas besoin des troubles dans le contexte actuel, mais Monsieur Victor est entrain de dégainer la gâchette sans pouvoir imaginer les conséquences qui en découleront de sa provocation. Nous tenons les responsables Administratifs de la ville de Douala comme témoins…

Nous portons à votre connaissance Madame le Représentant qu’avant le déménagement du HCR pour les nouveaux bureaux, nous avions fait une dernière réunion sans polémique et nous sommes surpris de ces nouvelles attitudes de Monsieur Victor cherchant vainement à museler les refugiés. Le système d’accueil doit impérativement être revu et qu’ils sachent que les leaders communautaires doivent avoir l’accès facile car ils portent les problèmes des réfugiés avec eux. Nous sommes les voix des sans voix. S’il ne cache rien dedans, pourquoi alors empêcher les refugiés d’y entrer ? Sinon, c’est les magouilles de la vente d’identité des réfugiés pour la réinstallation qui commence. Une pratique commerciale que nous avions dénoncé avec preuve par le passé et qu’ils sont entrain de mettre en place à l’insu des réfugiés…CA VA SE SAVOIR ….

  • Que le Chef de bureau soit plus actif car on ne peut pas comprendre que jusqu’à présent le Chef de bureau ne se prononce pas. Il nous a promit des réunions statutaires sans suite depuis les dernières élections communautaires. Les situations se dégradent de plus en plus par son silence. C’est que nous concluons qu’Il fait confiance à ce que ses collaborateurs l’informent au lieu de descendre sur le terrain. Le président du collectif lui avait envoyé le rapport du O3 Mai 2017, qui n’était autre que la feuille de route pour débuter les activités communautaires sans suite non plus jusqu’aujourd’hui. Nous pouvons conclure que le Chef de bureau HCR/DLA a laissé le pouvoir aux autres de gérer et aujourd’hui, Il est dépassé par les évènements.
  • D’octroyer un local au collectif pour servir du siège et lieu des réunions communautaires. On ne nous dira plus qu’il n’y a pas d’argent puis que le HCR s’est octroyé d’une somptueuse villa qui a une commodité interne ministérielle. Ils nous ont remit les anciens bancs, pour les mettre où, surtout durant cette période de la pluie? Un don ironique.
  • Que la totalité des frais de fonctionnement du collectif de 800.000 F CFA nous soit remit pour nous permettre de travailler selon notre plan d’action, car nous avons accusez beaucoup de retard sur notre programme. Nous ne voulons plus engager des discutions avec le partenaire PLAN/CAM sur ce point.
  • Tenant compte d’énormes services sur le terrain pour les refugiés en synergie avec le collectif, nous exigeons une somme de 6OO.OOO F CFA, représentant les frais de fonctionnement des bureaux communautaires et associations. Le collectif s’en chargera pour la répartition. Ce volet doit être pris en considération car c’est pour les réfugiés que les Nations Unies envoient le budget et l’appui des communautés dans notre plan d’action, est très nécessaire. On ne nous parlera plus le langage de la crise car il y a de l’argent.
  • Le collectif et tous les bureaux communautaires et associations, suspendent toute collaboration avec le bureau HCR/DLA jusqu’ à nouvel ordre,
  • Nous demandons le retour des frais d’allocation mortuaire pour enterrement dans la dignité, de nos confrères réfugiés décédés, assistance suspendu par l’ancien Représentant HCR/CAM au nom de la crise de l’ordre de 75 000 FCFA laquelle assistance, nous demandons d’arrondir à 100.000 F CFA. Nous en avons mal de trainer les cadavres à la quête des moyens pour les enterrer car il y a de l’argent, faute de quoi, les cadavres seront dorénavant déposer au bureau HCR qui s’en chargera de leurs inhumations,

 De mieux étudier et analyser l’origine de cette nouvelle crise afin que les coupables soient sanctionnés pour éradiquer le système d’impunité existant dans le HCR/CAM où chacun dans son coté agit librement comme s’il était dans la cours du roi petto. Et c’est les réfugiées qui en soufrent. Nous disons que trop c’est trop…

  • Le nouveau Représentant HCR/CMR n’est jamais venu à Douala depuis sa nomination et pourtant, Il a déjà fait des tours à l’EST. Pour cette crise, nous n’avons pas besoin de sa présence ici à Douala car, sa présence va compliquer la situation plus qu’à l’époque de son prédécesseur. Le bureau HCR/DLA ne peut pas engager d’énormes dépenses pour leur nouvelle villa au détriment des réfugiés sans son accord, quelque part, Il est aussi présumé complice,
  • Les préparatifs des activités de la journée mondiale du réfugié, sont suspendues jusqu’à nouvel ordre à Douala,
  • Quant à la réunion de crise avec Vous  Madame, nous souhaitons que ce là ait lieu le plutôt que possible avant 20 Juin 2017 et tenons à ce que cette rencontre soit tripartite réunissant autour de la même table le HCR, les leaders communautaires( le bureau exécutif du collectif, les présidents des communautés et associations bref, l’Assemblée Générale du collectif) et l’Etat représenté par la DST, la DGRE, MINIREX et le COMMISSARIAT SPECIAL No 1/BONANJO car c’est bien l’ETAT qui avait géré la première crise et il doit être témoin du déroulement et l’issu de la deuxième crise…

Enfin Madame le Représentant, c’est parce que nous pensons que vous êtes capable de rétablir ce pont cassé par vos collègues de Douala, que nous vous écrivons en ce jour contrairement à la première crise laquelle nous avions saisi directement les Autorités d’ETAT de la ville de Douala. Ceci témoigne la confiance que le collectif de Douala a envers Vous car, Vous l’aviez déjà manifesté par le passé et Votre neutralité n’est plus à démontrer. Quand à nous, nous continuons à  geler la grogne de plus de 1000 réfugiés dans l’attente de résultat de notre entretien.

Espérant que notre plainte retiendra Votre attention particulière et qu’elle trouvera satisfaction, veillé agréer, Madame le Représentant, l’expression de notre profonde gratitude.

Fait à Douala, le 6 Juin 2017

 

Pour l’Assemblée Générale du collectif des réfugiés de Douala

 

Le rapporteur et Secrétaire Général                                                   Le président

 

 

                REBERO Joseph                                                  KALEMA NGONGO Jean Louis

675308317

 Ci-joint : liste de présence

 Pour information:

  • Cabinet civil du Président de la République
  • Son Excellence Monsieur le Gouverneur de la Région du Littoral
  • DGRE
  • DST
  • MINIREX
  • Commissaire Spécial No 1/BONANJO
  • Commissaire Spécial No 3/Ndongbond
  • Commissaire 2ème Arrondissement
  • Commissaire 3ème Arrondissement/LOGBABA
  • Assemblée Générale du Collectif
  • Archive
  • Chrono

 

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