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AccueilCrise sécuritaire : braves et valeureux soldats, reposez en paix !

Crise sécuritaire : braves et valeureux soldats, reposez en paix !

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Vendredi prochain, le pays tout entier rendra hommage et honneurs aux 17 militaires camerounais morts au front contre la secte islamiste Boko Haram.

« Merci d’être mort, les armes à la main ! Merci de nous avoir protégé contre l’ennemi. Pour avoir trouvé la mort en défendant la Patrie, le pays tout entier vous rend hommage. Parce que pour tous les Camerounais, vous resterez des valeureux soldats. Nous compatissons à la douleur de vos familles qui sont aussi les nôtres. La Nation toute entière vous portera à jamais dans son cœur. Braves soldats, reposez en paix ! » C’est certainement ces messages de compassion que le président de la République a voulu exprimer en décrétant la journée de vendredi prochain, deuil national en mémoire des militaires camerounais morts au front contre la secte islamiste Boko Haram.

Une semaine après que le ministre délégué à la présidence de la République en charge de la Défense rendait public un communiqué où il infirmait que 16 militaires et 8 civils avaient trouvé la mort face à un affrontement contre les membres de la secte islamiste Boko Haram, le Chef des Armées, corrige la copie de son collaborateurs pour porter le deuil avec tous les camerounais. C’est pourquoi un deuil national est proclamé pour la journée du vendredi 21 juin 2019 en mémoire des 17 militaires morts en mission commandée dans une attaque perfide du groupe terroriste Boko Haram contre le poste avancé de Darak, département du Logone-et-Chari, région de l’Extrême-Nord dans la nuit du dimanche 9 au lundi 10 juin 2019.

La sale guerre

« Les drapeaux seront mis en berne sur toute l’étendue du territoire national et dans les postes diplomatiques et consulaires du Cameroun à l’étranger », tel que libellé dans le décret présidentiel. Avec la crise dans les régions anglophones du Cameroun, on croyait le conflit avec les terroristes islamistes de Boko Haram passé au second plan. Pourtant, le long de la frontière nigérianne, dans l’Extrême-Nord, il n’a pas cessé. Les victimes y sont toujours nombreuses, bien que les attentats de masse soient moins fréquents. Au moins 135 civils y ont été tués en 2018, pour 18 militaires. Plus de 250 000 Camerounais ont également été forcés de quitter leur foyer tandis que près de 100 000 Nigérians ont fui leur pays pour se réfugiés chez leurs voisins du Cameroun. L’Extrême-Nord, qui a vu se relâcher la rigueur du couvre-feu et des interdictions de déplacements, n’en est pas moins toujours en état de guerre, avec 14 000 de ses habitants membres d’un comité de vigilance. La sale guerre !

Daniel NDING

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