Les organisateurs l’ont rassuré samedi 13 juillet dernier au cours de la conférence de lancement officiel de cette compétition.
Les petits plats dans les grands. C’est ce qu’envisage faire la Sabc (Société anonyme des brasseries du Cameroun) pour la 33ème édition de la Coupe Top. La compétition de football -dont l’objectif est la détection des nouveaux talents devant intégrer l’Ecole de football des Brasseries du Cameroun ( Efbc)- se veut festive cette année. La Sabc veut marquer les esprits au cours de cette édition qui coïncide avec les 30 ans d’existence de son école de football.
Pour cela, plusieurs innovations interviendront dans l’organisation de l’événement. D’après Yves Djoko, Chef produit Top, les dirigeants de cette entreprise seront fiers de présenter au public les talents qui sont sortis de cette école : Rigobert Song, Gérémi Sorèle Njitap, Nicolas Alnoudji et Salomon Olembé, tous parrains de cette édition auxquels s’ajouteront d’autres célébrités du ballon rond. « Nous devons montrer qu’au-delà des boissons, nous brassons des talents », affirme-t-il.
Finale retransmise en direct
Grande première, d’après Alain Tekeuben, Chef segment boissons gazeuses, la digitalisation des inscriptions. Plusieurs candidats se sont inscrits en ligne du 10 juin au 05 juillet courant. « Ils n’ont plus eu la peine ni le besoin de se déplacer pour nos sièges comme c’était les cas par le passé », précise-t-il. Toujours dans le chapelet d’innovations, le public aura l’occasion de connaître en mondovision les 11 futurs pensionnaires de l’Efbc sur 5000 candidats au départ, au terme de la finale du 03 août. Qui sera diffusée pour la première fois en direct. Cette finale interviendra à la suite d’un tournoi de présélection ouvert depuis le 08 juillet sur 24 sites à travers le pays dont la fin est prévue le 27 juillet prochain. Les animations sont aussi prévues dans les grands magasins et surfaces pour faire vivre la Coupe Top.
Le seul bémol à cette célébration, sera, la non-participation des régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest pour les raisons de sécurité. Une décision douloureuse pour l’entreprise dont les principales activités sont momentanément interrompues dans ces zones, indique Jacques Elimbi, Président de l’Efbc.
Félix Epée