Ce produit s’est arraché comme du petit pain dans la capitale économique du Cameroun, au cours du mois de décembre 2023.
La pilule du lendemain s’est discutée la vedette avec le poulet lors de ces fêtes de fin d’année. Très sollicitée en décembre 2023, elle s’est classée premier produit pharmaceutique le plus vendu rapportent certains officines rencontrées. « J’en ai utilisé parce que j’ai eu des rapports sexuels avec mon ex petit ami qui était en vacances au pays. Je ne suis pas prête à prendre une grossesse », témoigne Josiane, une habitante Douala. La pilule du lendemain devance les huiles de massages, les lubrifiants et les préservatifs qui ferment ce classement, indique une source pharmaceutique. « Nous avons épuisé le stock en décembre. Même les pharmacies voisines ont connu la même réalité« .
Selon une publication scientifique de Livi.fr, sur la santé sexuelle, la pilule du lendemain est une méthode de contraception d’urgence qui peut être utilisée pour prévenir une grossesse après un rapport sexuel non protégé ou si une autre méthode de contraception a échoué ou a été oubliée. Cette dernière contient du lévonorgestrel ou de l’ulipristal. Il est conseillé de prendre la pilule du lendemain au plus vite après un rapport sexuel non protégé pour réduire les risques de grossesse.
Bien qu’une grossesse puisse toujours survenir malgré la prise du traitement, la pilule du lendemain est généralement considérée comme sûre et efficace pour prévenir une grossesse après un rapport sexuel non protégé.
La pilule du lendemain a pour but de bloquer l’ovulation, c’est-à-dire empêcher la libération d’un ovule par les ovaires, jusqu’à 72 heures après un rapport sexuel non protégé (et jusqu’à 5 jours pour l’ulipristal). Cependant, elle n’a aucun effet sur les ovules déjà libérés ou sur les grossesses existantes. Si l’ovulation a déjà eu lieu, elle peut limiter les chances de nidation (fixation de l’embryon sur la paroi utérine) mais elle ne peut pas interrompre une grossesse en cours. Elle ne doit pas être utilisée comme méthode de contraception régulière et ne remplace pas les méthodes de contraception dites “normales”, comme la pilule contraceptive, l’implant, le patch, le stérilet ou le préservatif.
B.B.
