La problématique était au centre d’un atelier réunissant les acteurs de la fonction publique camerounaise, autour du ministre Joseph Le.
«Les concours administratifs sont ouverts par arrêté du Ministre chargé de la Fonction Publique qui en assure l’organisation, en liaison avec les départements ministériels concernés». C’est au vu de cette disposition de l’article 3 (2) du décret n° 2000/696/PM du 13 septembre 2000, fixant le régime général des concours administratifs, que le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative a réuni des cadres de l’administration publique camerounaise. Cent acteurs au total, autour de la table pour l’Atelier d’imprégnation des différents acteurs sur l’organisation des concours administratifs. Les travaux de ce 30 octobre 2019 à Yaoundé ciblaient les acteurs des ressources humaines des écoles et formations nationales, la direction des ressources humaines de tous les départements ministériels, les délégués régionaux et le personnel de la direction du développement des ressources humaines de l’Etat, des services centraux et de la délégation régionale du Centre du Minfopra.
L’atelier avait pour objectifs centraux de sensibiliser les personnels cibles sur l’organisation des concours administratifs et engager une réflexion sur le cadre institutionnel y relatif, en vue de réformer le dispositif et les pratiques existants jusqu’ici. Concrètement, il s’agissait de vulgariser le cadre institutionnel en matière de concours administratifs et préciser les prérogatives des départements ministériels, rappeler le processus d’élaboration des actes, favoriser une réelle maîtrise par les acteurs de l’organisation matérielle des concours administratifs (phases écrite, orale et contentieuse)… renseigner sur les différentes étapes de l’élaboration du plan national de recrutement. Les faiblesses du cadre institutionnel, la pertinence de l’équilibre régional ou de la répartition des quotas par région, les contentieux des concours administratifs, l’organisation des concours dans les régions, sont les thèmes de quelques exposés ayant ponctué les travaux.
En se réjouissant de l’issue des travaux, le ministre Joseph Le a indiqué : «les grandes innovations apportées dans le but d’améliorer l’organisation dudit processus en général, et par voie de conséquence, -visent à- faciliter aux usagers du service public, l’accès aux informations à travers la densification des canaux de communication au Minfopra en général et celles liées à l’organisation des concours administratifs en particulier, aux standards internationaux en la matière.»
Daniel NDING