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Centre Linguistique Russe du Cameroun : les journalistes sur les bancs

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La session spéciale dédiée aux professionnels des médias a commencé ce lundi 16 octobre 2023, au Centre Linguistique Russe du Cameroun.

Dans le hall du centre linguistique Russe du Cameroun, situé à la rue Koloko à Bonapriso-Douala, trois journalistes conversent. La langue de dialogue est peu commune. Ils viennent de prendre part à la première journée de cours de russe, dans le cadre de la session spéciale dédiée aux professionnels des médias, organisée par le Centre Linguistique Russe du Cameroun (CLRC) qui a débuté ce lundi 16 octobre 2023.

L’alphabet cyrillique et autres notions de civilités étaient au programme de cette première journée qui a connu un certain engouement des apprenants. « J’avais véritablement envie de vivre cette expérience, parce que quand on écoute le russe et qu’on voit l’écriture, on a l’impression qu’il y a un mystère à percer pour comprendre la langue. Je suis venue vraiment à la découverte et pour une première journée, j’ai déjà le petit basique de ‘‘comment tu t’appelles, bonjour, merci’’. Je commence à comprendre aussi l’alphabet, parce que j’ai un faible pour la phonétique. Les jours prochains ne seront pas faciles, mais quand on parle de Russie, on parle de force. On aura la force pour arriver au terme de notre apprentissage. De plus, je suis traductrice. Avoir une troisième langue comme appui sera toujours magnifique. Découvrir la Russie pour voir ce qu’elle offre dans le social m’intéresse beaucoup, car je suis très investie dans le social », explique la journaliste Carole Leuwe.

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Chroniqueur, critique culturel et plasticien, Elie Walter Ngambi avoue ne pas être « porté à l’apprentissage des langues. Apprendre le russe c’est vraiment une grosse expérience, un véritable parcours du combattant. La difficulté c’est que c’est une langue totalement nouvelle par rapport au français ou à l’anglais que je côtoie depuis. Quand je regardais l’alphabet cyrillique, c’était comme du charabia. C’est un défi pour moi d’apprendre cette langue, déjà pour la beauté de la langue mais aussi parce que nous sommes dans un monde qui n’est plus globalisé dans un sens, mais qui est multipolaire, où plusieurs axes d’intérêts s’entrecroisent ». Pour Jean Germain Yetna, le russe est un outil de travail : « Un journaliste doit forcément parler plusieurs langues, puisqu’il est appelé à voyager, à faire des rencontres. Il faut maximiser les opportunités de parler diverses langues et trouver aussi d’autres débouchés. Cette formation pour moi est un plaisir », dit-il.

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A l’issue de la première journée, Joachin Kapye, instructeur de la langue russe note que les journalistes « ont envie de connaître. Mais c’est plus le dialogue qu’ils vont apprendre, étant donné que les journalistes sont des hommes de terrain, ils n’ont pas besoin de grammaire. C’est d’ailleurs ce que le directeur général nous a donné comme instruction, c’est-à-dire que la formation des journalistes soit plus approfondie dans le dialogue, comparativement aux étudiants où c’est beaucoup plus la grammaire. Avec la presse c’est plus costaud ».

L’édition spéciale destinée aux professionnels de la presse est une promesse du Directeur Général du CLRC. « Nous venons de lancer des bourses professionnelles pour les journalistes, qui leur permettent, au terme de leur formation après 06 mois pour certains, d’avoir droit à un séjour professionnel peut-être de 07 à 30 jours en Russie, tous frais payés par le Centre, et aux multiples opportunités qu’offrent la Russie, une fois la barrière linguistique brisée », souligne le Dg Simon Dupong.

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Le Centre Linguistique Russe du Cameroun est accrédité par deux ministères de la fédération de Russie (le ministère de l’Education et le ministère des Affaires étrangères), et au Cameroun, par le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

Blanchard BIHEL

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