C’est le fil d’Ariane de la Journée culturelle de Yaoundé prévue le 5 octobre prochain sur le site du Musée national, organisée par Kmer Production et placée sous le parrainage du ministre des Arts et de la Culture.
Moteur, ça tourne ! Ce n’est pas un événement culturel de trop qui risque de saturer l’agenda culturel de Kmer Production, comme certains pourraient le penser. C’est plutôt un rendez-vous culturel qui s’inscrit dans le prolongement de la deuxième étape de la Caravane dénommée « our origins – nos origines» qui a connu un succès retentissant il y’a quelques mois. A en croire Grace Ndone Kama, la Directrice générale, la Journée culturelle de Yaoundé se veut « un grand et important rendez-vous d’abord de promotion de notre identité et nos valeurs culturelles, ensuite d’éducation et de sensibilisation massive sur les effets néfastes de la dépravation grandissante des mœurs et tout particulièrement de la consommation des substances psychoactives en milieu scolaire ».
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L’occasion sera ainsi donnée au Comité d’organisation de projeter le film documentaire « Nkon ni Nlombé Mut Mwa », qui est une déclinaison originale de l’histoire de deux composantes d’un même peuple au Cameroun (les Barombi, dans la Mémé et le Ndian (Sud-Ouest), et les Bankon, dans le Moungo (Littoral), séparés par les vicissitudes du temps.
Héritages des langues de la colonisation
Film symbole coproduit par Kama World Musik et Kmer Production, il met en relief, à travers des témoignages et avis profonds et émouvants, l’ancrage ancien des peuples du Cameroun au-delà des héritages des langues issues de la colonisation, l’histoire inexplorée de nombreux terroirs et de la trajectoire des populations. Dédiée à la valorisation de la diversité culturelle et du patrimoine au Cameroun. Soutenue par votre journal, cette Journée-évènement connaîtra la participation active d’une dizaine d’établissements scolaires de la ville de Yaoundé (des prestations culturelles et traditionnelles des élèves, etc), la présence des réalisateurs et des invités du film documentaire plus haut cité, suivie d’un échange autour de la valorisation de la diversité culturelle et du patrimoine au Cameroun.
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Comme beaucoup de pays africains, les sociétés traditionnelles du Cameroun ont connu des sorts multiples liés aux événements de l’Histoire lors de la traite négrière, de la colonisation et de la marche vers l’indépendance. Par ailleurs, avec le développement des échanges mondiaux, le Cameroun a fait l’objet de nombreuses études d’explorateurs, ethnologues, médecins, missionnaires, industriels, commerçants… et a ainsi subi, sur le plan patrimonial, les pillages, les extorsions, les réquisitions, les trocs, les achats ou même les dons d’objets en remerciements de services rendus. Le rendez-vous du 5 octobre, est donc à ne manquer sous aucun prétexte.
Daniel NDING
