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Cameroun : la Commission des Droits de l’Homme veut tordre le cou à la violence

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La sortie de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun rentre dans le cadre de la journée internationale de la non-violence.

Le 17 septembre 2022 un enseignant du Lycée technique d’Ambam, dans la Région du Sud, bat violemment un élève, entraînant une rupture de la rate de ce dernier. Un jour avant, cinq prêtres, une religieuse et deux laïcs de la paroisse St Mary de Nchang, dans le diocèse de Mamfe, Région du Sud-Ouest sont enlevés par les terroristes sécessionnistes. Qui mettent feu sur le diocèse par la suite. Les 8 et 1 1 février 2022, des terroristes sécessionnistes, incendient de l’école primaire publique de Molyko à Buéa et du Collège catholique Queen of Rosary à Mamfe, dans la Région du Sud-Ouest… La liste des actes de violences ainsi recensés par la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (Cdhc) est loin d’être exhaustive.

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La Commission note également l’utilisation des réseaux sociaux aux fins de diffusion de discours de haine contre des communautés et des individus ; la diffusion sur les réseaux sociaux de messages et images indécentes explicites, contenant des actes de brutalité et de violence envers les femmes et les enfants… Autant de cas alarmants qui inquiètent la Commission.

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Dans sa déclaration du 2 septembre, journée internationale de la non-violence, le président du Cdhc James Mouangue Kobila, regrette que «certains Camerounais, donnant libre cours à leurs instincts, portent atteinte aux institutions et symboles républicains, y compris à travers les attaques et toutes formes de violence contre les Forces de défense et de sécurité et autres agents ou représentants de l’État, ainsi que contre les civils avec un accent particulier sur les femmes et les enfants».  Qui réitère qu’une «société prospère, inclusive et émergente passe nécessairement par la conjugaison du respect de la dignité humaine, des valeurs du vivre-ensemble, de tolérance, de cohabitation pacifique et de patriotisme

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Pour la Commission, la lutte contre la violence dans la société doit commencer par la création de clubs des défenseurs des Droits de l’homme dans les lycées de la Région de l’Adamaoua par l’Association des défenseurs des Droits de l’homme du Cameroun ; l’organisation de causeries éducatives sur la non-violence en milieu scolaire et au sein des communautés locales ; l’accueil des victimes de la violence et leur orientation vers les services d’assistance en vue de leur prise en charge médicale, juridique et sociale ; la dénonciation d’actes de violence au numéro vert 1523.

Herman MOULLY

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