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Armel Ndoumbe : «La culture arrive à rassembler les éléments éparses que la politique divise »

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Le promoteur du festival Musina et président du comité d’organisation revient sur la sixième édition qui a pris fin le 5 mars 2023.

Qu’est-ce qui a motivé la création du festival Musina ?

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J’ai l’habitude de dire aux gens que la culture est l’atome du développement. La culture est le point de départ de toute idée de développement. Toute personne, tout peuple qui veut accéder à cette idée grandiose de son développement doit commencer par sa culture. Depuis la nuit des temps, l’île de Jébalè dans la ville de Douala, occupe une place capitale dans le déploiement spirituel des populations Sawa. Nous nous sommes dit que nos pères ont écrit leur histoire, quel est le plus que nous jeunes d’aujourd’hui pouvons apporter à ce qu’ils ont fait ? Parce que quand on parle de Jébalè, tout le monde voit directement les courses de pirogues, le Ngondo, le vase sacré. Nous les jeunes avons trouvé bon d’ajouter une teinte à cet arc-en-ciel, en rapprochant les gens de l’île. Rappelons que Douala est l’une des rares villes portuaires au monde où les gens vivent, le dos tourné au fleuve. Nous avons donc décidé de réconcilier les Doualais avec le fleuve Wouri, parce que la seule voie d’accès à Jébalè c’est le fleuve. Lors des premières éditions, on avait des discours du genre «moi j’ai peur de l’eau», mais aujourd’hui il est 3h du matin, et vous voyez comment il y a du monde. Grâce à notre festival, nous avons réussi à guérir un mal, celui de la peur du fleuve Wouri, ce fleuve dont est issu le nom de notre pays.

Rendu à cette 6ème édition, quelles sont vos satisfactions et vos regrets ?

Je n’ai aucun regret. On ne peut pas être en train d’évoluer et avoir des regrets. Le festival est en pleine évolution. On voit chaque année de plus en plus de monde, plus d’émulation au niveau des médias. Là par exemple je suis en train de répondre à une interview ; il y a plein de caméras devant moi. Ça veut dire que le festival est en train de grandir, et intéresse de plus en plus de personnes. Je n’ai aucun regret, que des satisfactions. Nous avons des grosses pointures qui se succèdent sur la scène, Sergeo Polo, le capitaine de l’équipe nationale du Makossa Toto Guillaume, Franko, Janea… Quand on n’est pas crédible, on ne déplace pas les grosses pointures.

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Expliquez-nous les raisons du thème de cette édition…

Les réseaux sociaux nous montrent un triste spectacle. Entre compatriotes, on s’insulte, on se dénigre. «Na oa é na mba» est un appel à la solidarité, à l’entraide et à la cohésion sincère, parce que la culture arrive à rassembler les éléments éparses que la politique divise. Nous sommes les acteurs culturels de la vraie unité entre les communautés, les peuples, pas l’unité des slogans politiques.

Recueillis par Valgadine TONGA

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