Il n’aura échappé à personne que la gestion de la crise dans le NOSO par le gouvernement Camerounais a mis à mal la cohésion de l’UE, celle de l’OTAN, une certaine opposition Camerounaise, les leaders terroristes ambazoniens et le ‘Ground zero’. Ils prévoyaient que l’année 2020 va se terminer par la sécession et l’implosion du Cameroun. Sans revenir sur des faits que beaucoup connaissent, les données du mois d’Octobre 2020 contredisent toutes leurs prévisions.
Indépendance dans les buissons
Comme à leur habitude, les Amba-terroristes se sont cachés dans la brousse, des vidéos préenregistrées sous la main à publier dès la mi-journée du 1erOctobre. Date qu’ils ont choisi pour célébrer leur ‘indépendance(?).’Mais le BIR va s’inviter aux cérémonies. A Matoh (Sud-Ouest), il met en déroute des dizaines d’Amba qui s’apprêtaient à festoyer -camps détruits, armes et autres objets saisis-. Ce même jour, le BIR prend d’assaut un camp terroriste à Abuh dans le Fundong, détruit leur plantation de marijuana. A Teke (Sud-Ouest) 2 autres terroristes sont abattus. Dans la Région du Nord-Ouest, le BIR trouble aussi la fête-terroriste. Il élimine 5 Amba-terroristes à Kumbo. D’autres prennent la fuite grièvement blessés.
Marmites abandonnées au feu
A Ntamru, Subdivision de Ndu, environ 15 terroristes reçoivent la visite du BIR. C’est le sauve-qui-peut. Dans leur fuite, ils abandonnent sur le feu de grosses marmites de viande qu’ils apprêtaient pour célébrer leur indépendance(?).
Le même scenario se produit dans le Mbueni. Lorsque les militaires sont entrés dans ce village, les terroristes s’étaient ‘envolés.’ Laissant derrière eux leur nourriture de fête sur le feu.
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Pression sur les terroristes-brigands
Le BIR ne desserre pas sa pression sur les terroristes. Le 4 octobre les camps Iso et Yang sont rasés. 12 terroristes capturés. Parmi eux trois filles. Ce 4, le ‘Général’ terroriste Echu David de l’ADF est abattu dans une ‘marée’ boueuse à Teke(Sud-Ouest). Che Rastaman qui avait kidnappé le Directeur et l’Econome du CHS de Bambui est abattu. Ses victimes libérées. Ce criminel avait été renié par ses frères Che Henry et Angafor Aurelius.‘Acha Napoléon ou Commando’ Napo de ‘Mother camp’ à Numben, dans la Momo (Nord-Ouest), est liquidé à Teze le 6. Le jour suivant, deux terroristes sont tués à Belo (Nord-Ouest) dont le ‘commandant’ en second ‘Panda’ du camp d’Aboh.
Le 20, le BIR lance un raid à Three Corner Awing, neutralise 6 terroristes. Pa’a, no2 du gang est appréhendé. Des blessés s’enfuient vers Bamounkoubi. Ce jour, 2 terroristes sont tués à Mile 11 Bambui (Nord-Ouest).4 autres sont faits prisonniers. Le 24, un des terroristes qui avaient tué les élèves à ‘Mother Franscisca’ à Kumba est arrêté ce jour-même par la population et livré aux Forces de Défense.
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Victimes des terroristes
Le 16 octobre 2020, Sama, régent de Ambo (Momo), qui avait été kidnappé quelques années plutôt par les terroristes de l’ADF est assassiné par ces derniers. Le 18, Carlos Agbor terroriste de l’ADF torture à mort Sekah Frederick à Bassong pour avoir vendu les produits des Brasseries du Cameroun, disait-il interdit par la loi d’Ambazonie.
Les chrétiens Catholiques de Kumbo sont aussi leur cible. Revenant d’un pèlerinage pour la paix à la Cathédrale Sainte Thérèse le 20, certains sont kidnappés aux environ de Mbve. Parmi eux, des femmes et des enfants. Ils sont fouettés, torturés, humiliés, volés, puis relâchés. Le 27 Octobre, Dr. Keafon Luciano Sunjo, inspecteur pédagogique d’économie de la Région de l’Ouest est assassiné à Bamenda. Il avait été enlevé par des terroristes-ambazoniens sur une moto et abattu à Nkwen alors qu’il tentait de sauter de la moto de ses ravisseurs.
Prise du 13 au Lebialem
Le terroriste Ayekeh qui avait brûlé le village Bangang le 9 septembre 2019 et 5 amba-terroristes vont être abattus sur terre-ferme le 13 octobre par le BIR. «Après une planification minutieuse, le Centre Anti-Terroriste du BIR, a conduit un raid sur un camp terroriste des ‘Gorillas Fighters.’ Un no man’s land retranché dans les forêts du Lebialem, Région du Sud-Ouest. Repère des assassins-violeurs, voleurs-kidnappeurs et criminels shootés aux stupéfiants et ayant une croyance hallucinante aux gris-gris appelés ‘Odeshi’ dans leur jargon», énonce un communiqué.
Plusieurs corps des terroristes-fuyards sont ‘emportés par un cours d’eau proche de leur campement.’ 10 otages sont libérés -dont de jeunes filles, leurs objets sexuels-. La Kalachnikov de Ayekeh avec plusieurs boîtes de chargeurs et son fusil à pompe sont récupérés. Mais aussi des rangers et gilets pare-balles.
L’exploitation de son téléphone indiqua qu’‘il a exécuté sommairement 127 personnes.’ Celui de Fonteh Lucas appelé “Mad Dog,” abattu par les FDS au début de septembre 2020 montra qu’il avait ‘exécuté froidement 98 personnes y compris la mère de ses deux enfants» informa Paul Atanga Nji, Ministre de l’Administration du Territoire, sur CRTV, à l’émission Scènes de Presse du 1er Novembre 2020. Emission conduite par Lucrèce Medou-Djemba accompagnée par Albert Njie Mbonde, Chef de Service Politique CRTV-Radio.
Parole de Soldat
Après avoir descendu Ayekeh, le BIR avait promis de poursuivre les fuyards jusqu’à leur dernier retranchement pour ramener les otages. Le lendemain, c’était chose faite. Une douzaine d’otages retenus par la bande d’Ayekeh est libérée par le BIR du sixième bataillon militaire de la Région du Sud-Ouest. Ces ex-otages de Bessalià Wabane dans le Lebialem, sont remis à leur famille à la base du BIR de Mambanda (Kumba), après un suivi médical et une nuit passée à la base militaire de Kumba. Le 16, la seconde vague des otages dont un prêtre catholique, détenus dans des conditions inhumaines dans un camp-terroriste appartenant à Agbor Oscar Nkeng, alias ‘Général’ Die-Man, sont libérés. Ce terroriste de Manyu avait échappé de justesse à l’Opération qui avait mis fin à l’aventure de Ayekeh.
Cette vingtaine d’ex-otages enlevés à Tali 1 et Tali 2, dans le Upper Banyang, à Manyu (Sud-Ouest) avaient passé six nuits en captivité. Parmi eux, le bébé du terroriste Forsah Michael, blessé au cours de l’opération du 13, et le père du Commissaire Fombele Mathias dont la mère avait été déjà victime d’un enlèvement. Ils avaient été libérés la veille de leur exécution pour n’avoir pas versé une rançon de FCFA 1,6 million chacun à leurs ravisseurs.
Le terroriste Mendosee qui avait orchestré l’assassinat des chefs à Fako, est abattu à Buea le 26 octobre, son corps ‘exposé’ à un carrefour du village Maumu. Ce criminel échangeait ses victimes contre rançon. Et les familles endeuillées lui payaient une certaine somme avant que leurs proches ne soient ensevelis. Ce même 26, les militaires abattent le ‘commandant Wonkey’ qui faisait partie des terroristes-satanistes qui ont assassiné les écoliers le 24 octobre à Fiango.
Armes déposées
Le mois d’Octobre a été aussi celui du dépôt des armes par les terroristes pour rallier les Institutions. Le 25 à Besali dans le Lebialem, 2 terroristes (Fonge Lawrence Andieh, né le 3 Juin 1997 à Bessali et Assah Julius Longbang, né le 3 Septembre 1997 (alias Colonel Tiger) né à Besali, adjoint de Agbor Oscar ‘Die man’) s’étaient rendus au BIR à Fossong Elellem. Tiger s’était rendu avec sa femme et ses deux enfants, et ses camarades Fombele Paul, Fombele Atanach, Nkemtabi David. Puis, emmenés au camp du BIR d’Alou, environ 10 km de Fossong Elellem, et transférés au DDR de Buea. Ils étaient tous des rescapés de la mission du BIR du 13.
Retour à l’école
La rentrée scolaire effective du 5 octobre sur l’ensemble du NOSO fut un pari gagné par la population et les autorités sur le ‘lockdown’ et les forces du mal—Amba-terroristes, le MRC, et media-mercenaires Camerounais et étrangers. La réussite du ‘Back to school’ est surtout le résultat des efforts du BIR dans le NOSO : construction des écoles, protection des sites scolaires, distribution des dons de matériel scolaire, dans les villes-et-villages Ekok, Eyumojock, Mamfe, Bachou Akagbe et Mbonge, entre. Un vrai pacte Armée-Nation.
Cette reprise des cours mettait fin à la ségrégation dans l’éducation. Elle donnait la même chance d’accès au savoir autant aux enfants des démunis qu’à ceux des terroristes et des politiques véreux. Ces derniers ayant leurs enfants dans le système éducatif occidental ou ailleurs en Afrique. Et surtout dans la zone d’expression-Française ennemie(?) du Cameroun où la majorité des chefs-terroristes du ‘Ground-zero’ comme Nicolas Biala dit ‘Jamaïcain,’ou Field Marschal qui écrivait le 6 octobre, ‘je suis très fier de mon fils qui a passé 6 épreuves au GCE-O Level.’
Assassinat des élèves
Satisfaction exprimée alors que pendant 4 ans ils ont attaqué les élèves-étudiants et enseignants. Ceci au point de massacrer des gamins le 24 octobre dans une salle de classe de ‘Mother Franscisca.’Lors de cette chevauchée sataniste, ces terroristes ont assassiné 7 écoliers et blessés grièvement 13 autres.
Des réunions de crise avaient été organisées tant par le gouvernement que par le commandement civil et militaire de la ville de Kumba. Quatre jours plus tard, le Président Biya déclara le 31 Octobre ‘Journée de Deuil National’ en mémoire des victimes de cette attaque barbare du ‘Complexe Scolaire Mother Francisca International Bilingual Academy’ de Fiango à Kumba, Département de la Mémé’.’
Deuil national
A cet effet, ‘les drapeaux ont été mis en berne toute la journée sur l’étendue du territoire national’ et dans les représentations diplomatiques du Cameroun. Cérémonie hommage rendu.
Ces criminels croyaient qu’en commettant ce crime-barbare-sauvage-odieux, ils ‘ébranleraient le gouvernement’ et obtiendraient des négociations. Forum où ils convieraient leurs sponsors-financiers Américains et Européens. Au contraire, ils s’étaient attirés la foudre des Camerounais.
FEUMBA SAMEN (Cp)