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Action syndicale du 4ème pouvoir : Douala le toit de l’Afrique

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Renforcer le pouvoir syndical pour les droits démocratiques, la liberté des médias et le travail décent, tel est le thème de deux jours des travaux de l’atelier régional de l’Usypac qui se tient à Douala depuis le vendredi 15 décembre 2023 à Douala, sous l’égide du Snjc.

Point focal entre des entités, les syndicats participent au dialogue social et sont au cœur des négociations entre salariés et employeurs. Cette explication trouve en effet tout son sens dans l’atelier de renforcement des capacités qui se tient les 15 et 16 décembre à Douala. Organisé par l’Union des Syndicats des Professionnels de la presse d’Afrique Centrale (Usypac), l’atelier vise nourrit une réflexion sur le renforcement du pouvoir des journalistes dans l’amélioration de leur qualité de vie, mais surtout de leurs conditions de travail.

Tout au long des deux jours, les participants venus de l’Afrique Centrale et de l’Ouest, plancheront sur plusieurs articulations allant dans le sens de faire des conditions de travail et de vie du journaliste une réalité qui plaise. Mais il s’agira aussi, de rendre le réseau syndical des journalistes d’Afrique plus fort et plus Unis. Comme en témoigne Gotingar Serge Manasse, participant venu du Tchad, par ailleurs Sg de l’Union des Journalistes du Tchad. « En ce qui me concerne sur le plan personnel, il est question de renforcer les capacités et de développer un réseau d’influence entre les syndicats pour un soutien plus fort et plus concerté pour un travail plus efficace. »

Respect de la déontologie

Le prétexte de l’atelier de Douala, comme le souligne la secrétaire générale du Snjc, Marion Obam, rentre dans le cadre d’une concertation et du renforcement du travail des syndicats africains. « Nous avons voulu, avoir un cadre de travail entre syndicats africains. Nous savons que la plupart des syndicats africains et associations, travaillent pour le bien-être des journalistes et de leurs conditions de travail » affirme- t-elle. Pour celle qui milite pour l’accès aux conditions de vie nobles et au salaire décent des journalistes au Cameroun, il appert que des inégalités subsistent dans la protection des journalistes et le traitement des salaires, les conditions de genre et dans le respect des lois en vigueur dans les différents pays africains. Notamment, les contrats de travail, l’applicabilité de la convention collective, la Cnps, l’accès à l’information et les assassinats des journalistes de plus en plus récurrents.

Lire aussi :Syndicat des journalistes du Cameroun : Kathy Mintsa prend les rênes du Littoral 

« Nos stratégies doivent donc mettre l’accent sur ces conditions de travail et trouver ensemble des passerelles dans les pays africains pour la bonne marche, la mise ensemble d’une politique qui nous permette de développer nos syndicats et d’avoir le rapport de force qui permettra à nos gouvernements de nous écouter afin de faire bouger les lignes », ponctue Marion Obam. Les travaux de Douala devront aboutir à une feuille de route pour les trois prochaines années sur le déploiement des syndicats en Afrique centrale. En ligne de mire, la structuration des syndicats, le recrutement des jeunes journalistes et les stratégies de coopération avec les différents gouvernements. Comme le rappelle Marie-Laure Moukoko, la Déléguée régionale de la communication pour le Littoral, « les débats devront viser les échanges objectifs, le partage d’expérience et d’idées, tel que la défense des droits des travailleurs, la protection des journalistes en ligne, la lutte pour des salaires décents, la solidarité internationale, la non-discrimination dans le milieu professionnel ceci dans le respect des textes et règlements en vigueur dans chaque pays. » Invitant le Syndicat national des journalistes du Cameroun à œuvrer davantage pour les droits des journalistes, Edouard Adzotsa ancien SG de l’Usypac et aujourd’hui Conseiller souligne que « nos défis sont tels que, tant que nous existerons, nous défendrons toujours la cause des journalistes et tous les fléaux qui contribuent à l’assassinat de la liberté de la presse. »

L’atelier de renforcement des capacités sera aussi le moment de se pencher sur les moyens de lutte contre des fléaux tels que la désinformation et les fake news.

Malcolm RADYKHAL EPANDA

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