Parmi les ouvrages qui seront disposés sur les présentoirs cette année, 15 000 livres destinés aux enfants de la maternelle et du primaire. La foire internationale humanitaire du livre ouvre ses portes demain lundi.
Du lundi 27 janvier jusqu’au 4 février 2020, les populations auront la possibilité de se procurer des ouvrages de qualité à vil prix (2500 Fcfa). Une occasion en or que propose la Foire internationale humanitaire du livre. Qui se déroulera simultanément au Parc des Princes à Bali à Douala et à l’esplanade de l’Hôtel de ville de Yaoundé.
Pour cette 14ème édition, 15 000 ouvrages sur 80 000 livres rentrés au Cameroun sont destinés aux tout-petits. «La maternelle et le primaire sont l’avenir», argumente le promoteur, Charles Aurélien N’Tolla. «Nous avons des livres d’éveil, de coloriages, d’initiation au langage et plusieurs autres susceptibles de favoriser le développement intellectuel des enfants».
Lire aussi :Foire humanitaire du livre 2019 : pourquoi ça traîne
D’autres domaines sont également servis tels, le droit, la médecine, l’économie, les mathématiques, la psychologie, la culture générale. Le grand public, les universités et les institutions privées d’enseignement supérieur, entre autres trouveront chacun leur compte.
L’une des plus grandes innovations de cette année est l’arrivée de 26 000 livres neufs offerts par les maisons d’édition en France. Une réponse à un reproche fait régulièrement aux organisateurs, de ne pas disposer d’ouvrages assez récents.
Cette Foire qui couvre déjà 7 régions à travers ses œuvres envisage s’étendre dans les dix régions du Cameroun. «On doit pouvoir amener la connaissance à ceux qui en ont besoin mais qui n’ont pas les moyens d’y accéder», estime le promoteur, par ailleurs président de l’Association École sous l’arbre. A travers l’association, Charles Aurélien N’Tolla fait aussi dans la construction des écoles et le soutien aux femmes agricoles. Raison pour laquelle il sollicite d’avantage l’appui des autorités. Il regrette les difficultés dont il fait face que ce soit de la part de certains administrateurs ou des simples citoyens qui ne comprennent toujours pas le bien-fondé de leur projet, celui de remédier à la cherté et la rareté du livre et permettre son accès facile aux populations.
Charles Aurélien N’Tolla fustige également le comportement de certaines Ipes qui ne se bousculent jamais pour offrir à leurs étudiants des ouvrages parfois hors de prix dans les librairies. «Si les gens veulent former les Camerounais qu’ils les forment véritablement en mettant à leur disposition des outils», conclut-il.
Félix ÉPEE