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AccueilBâtiments : Les architectes camerounais veulent se reconstruire

Bâtiments : Les architectes camerounais veulent se reconstruire

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Les assises du 13 et 14 avril 2018 à Douala marquent la grande ouverture des architectes aux entreprises de construction des bâtisses. Se faire un coup de neuf est l’objectif de l’Ordre national des architectes du Cameroun.

Rompre avec les mauvaises pratiques d’hier. L’Ordre national des architectes du Cameroun, Onac, en prend l’engagement. Les échanges des 13 et 14 avril 2018 au Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) à Douala en sont la preuve. Jugés renfermés, élitistes

Rompre avec les mauvaises pratiques d’hier. L’Ordre national des architectes du Cameroun, Onac, en prend l’engagement. Les échanges des 13 et 14 avril 2018 au Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) à Douala en sont la preuve. Jugés renfermés, élitistes, les architectes veulent se défaire de cette peinture. Aujourd’hui, l’Onac projette créer une synergie avec les entreprises des Bâtiments et travaux-publics, Btp. Le thème des travaux sied à la cause : «L’ouverture de l’Onac vers les sociétés spécialisées dans les matériaux de construction pour une architecture durable et innovante». Cimencam, Bocom, Ppg, Socatral, Legrand sont quelques entreprises ayant répondu favorablement à l’appel de l’Onac.

Président du Conseil de l’Onac, Louis Désiré Côme Awono explique cette volonté d’ouverture : «Nous sommes une nouvelle équipe depuis 10 mois et je veux imprimer une autre marque. Je ne suis pas en train de dire que tous ceux qui sont passés avant moi n’ont pas bien travaillé, ils ont eu leur manière de travailler. Mais nouvelles personnes, nouvelles actions. Les architectes s’ouvrent maintenant aux entreprises, à la société, à la population. On va comprendre maintenant le rôle de l’architecte. Nos villes ne sont pas bâties par les architectes, mais par les charlatans et après on assiste aux effondrements des immeubles. L’étude géotechnique du sol n’est pas faite, les décisions approuvées par l’équipe technique ne sont pas respectées. Nous avons de belles lois mais vous verrez que 0,01% de bâtiment est conforme dans nos villes.»

Rompre avec les mauvaises pratiques d’hier. L’Ordre national des architectes du Cameroun, Onac, en prend l’engagement. Les échanges des 13 et 14 avril 2018 au Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) à Douala en sont la preuve. Jugés renfermés, élitistes
Louis Désiré Côme Awono, président du Conseil de l’Onac.

Le relooking de l’Onac bénéficiera aux villes camerounaises. Qui, non seulement ne présentent pas une architecture réelle, mais ont également pris un coup de vieux. «La ville suit la population, ce n’est plus la population qui suit la ville. Les constructions sont anarchiques, les installations des populations aussi», argue l’architecte Edith Flore Mipo Tchinkou. Le cas de Douala est patent, ainsi que le souligne le délégué du gouvernement près de la Communauté urbaine de Douala, Fritz Ntone Ntone : «On ne peut pas développer une ville sans architecte. Ce sont les architectes qui dessinent la ville. Douala a été dessinée mais le plan n’a pas suivi parce que vous et nous n’avons pas pu tenir. Il est temps que nous travaillions ensemble pour que Douala retrouve son faciès. Je voudrai donc que vous m’intégriez comme membre d’honneur ou membre associé de l’Onac.» Prêchant pour sa chapelle, le délégué du gouvernement s’est appesanti sur le rôle des architectes et acteurs des Btp dans la construction de la Société métropolitaine d’investissement de Douala. Lire http://lavoixdukoat.com/2018/04/05/societe-metropolitaine-dinvestissement-de-douala-lappel-a-epargne-est-lance/

Architecte camerounais exerçant en Angleterre depuis plus de 20 ans, Chris Nasah Riba félicite ce grand réveil des architectes camerounais. Il a d’ailleurs décidé de retourner au bercail pour mettre son expertise au service de son pays. «Je vais monter mon cabinet d’architecture et être agréé comme membre de l’Onac. Mon intérêt n’est pas seulement de venir monter mon cabinet, c’est aussi de créer des partenariats entre le secteur de l’architecture en Grande Bretagne et celui du Cameroun. Plusieurs filières sont concernées, notamment l’éducation, parce qu’il y a beaucoup d’écoles spécialisées dans l’architecture communautaire en Angleterre.» Je fais aussi partie d’une équipe qui est en train de créer une chambre de commerce entre le Cameroun et la Grande Bretagne pour promouvoir l’entreprenariat entre les deux pays

Valgadine TONGA

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