Du 23 au 25 mars 2023, elles ont pris part au symposium organisé par le Programme d’entrepreneuriat des femmes africaines, sur les opportunités de la Zlecaf.
En Afrique, le commerce est en grande partie pratiqué par des femmes. Elles détiennent les échoppes, les épiceries et les étals dans les marchés de nos villes. Elles approvisionnent ces espaces marchands. Désormais, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) leur donne l’opportunité de lorgner d’autres horizons et mener leurs activités au-delà de leurs contrées. Seulement, «on se rend compte que dans nos réseaux, très peu de femmes sont au courant de ce marché continental de représente la Zlecaf, et qui est le plus vaste de toute l’Afrique», fait savoir Caroline Sack Kendem, présidente du Programme d’entrepreneuriat des femmes africaines (Awep) Cameroun.
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Dès lors, il faut renverser la donne en mettant tout le monde au même niveau d’information et leur présenter les opportunités qu’offre la Zlecaf dont le secrétariat a été mis en place le 17 août 2020 à Accra au Ghana. Tél était ainsi l’enjeu majeur du symposium de trois jours, du 23 au 25 mars dernier, organisé par Awep Cameroun à Douala. « Nous sommes très intéressées par les questions relatives à la Zlecaf. Nous sommes en train d’élaborer une stratégie régionale au niveau de l’Uemoa (Union économique et monétaire Ouest-africaine, ndlr) pour pouvoir accompagner le secteur privé à faire face aux défis et opportunités qu’offre la Zlecaf. Nous voulons voir comment renforcer les capacités de nos entreprises ; comment faire en sorte que notre secteur privé communautaire ne soit pas derrière et soit compétitif face à la concurrence qui s’annonce », a confié Khady Ndiaye, directrice secteur privé à l’Uemoa. Pour ces trois jours de travaux, les participantes sont venues de plusieurs pays notamment du Tchad, Sénégal, du Burkina Faso, de la France, du Canada.
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La sempiternelle question de financement qui se pose à l’échelle continentale préoccupe bien évidemment les femmes. « Nous militons pour la mise sur pied d’un fonds de financement pour les femmes entrepreneurs. Évidemment, ça ne va pas se faire du jour au lendemain, mais je pense qu’il est important que les associations comme la nôtre qui au fait des problèmes des entrepreneures puissent aider à la structuration de ce fonds », plaide Caroline Sack Kendem.
Blanchard BIHEL
