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Guerre dans le NoSo : le Manidem appelle les sécessionnistes à un arrêt immédiat des hostilités

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L’appel a été lancé le 15 janvier 2020 au siège de ce parti à Douala à l’occasion de la cérémonie marquant, à la fois, le cinquantenaire de l’assassinat de Ernest Ouandié, et le lancement de la campagne du Manidem  pour les élections locales du 9 février prochain.

C’était plus qu’un réquisitoire, voire un sermon que le Mouvement Africain pour la Nouvelle Indépendance et la Démocratie (Manidem) a dressé à l’endroit des forces antipatriotiques et sécessionnistes ce mercredi 15 janvier à Douala. Par la voix de son président, Anicet Ekanè n’est pas allé du dos de la cuillère pour dénoncer les souffrances de toutes sortes que subissent les Camerounais depuis le début de cette guerre fratricide qui se déroule dans les régions anglophones du pays et a détruit tant de biens privés que publics. Il a ouvertement critiqué la position d’une certaine opinion qui tend à mettre l’armée camerounaise et les sécessionnistes sur le même pied d’égalité. «On ne peut pas demander à l’armée du Cameroun de déposer les armes face aux sécessionnistes armés ou ceux qui se disent ambazoniens et ne se reconnaissent pas du pays qu’ils tentent de dépecer».

Pour le président du Manidem, cette position à travers laquelle certains demandent un cessez-le-feu bilatéral, en plus d’être impossible et injustifiée, ressemble à un soutien malfaisant et hypocrite aux sécessionnistes.

Lire aussi :Crise au NoSo : interception d’un convoi humanitaire transportant des terroristes

Anicet Ekanè désapprouve cet amalgame qui donne le sentiment illusoire aux jeunes fanatisés qu’ils ont raison de se battre. Il refuse par ailleurs de leur trouver des circonstances atténuantes. «Ceux qui jouent à ce jeu, sont des complices qu’ils l’acceptent ou non», précisetil. Il appelle ainsi les «ambazoniens» à arrêter immédiatement leur folie meurtrière. L’occasion s’y prête, avec la célébration des 49 ans de l’assassinat d’Ernest Ouandié, l’un des nationalistes camerounais et artisans de la réunification des deux parties du pays. «Ces martyrs de la réunification et de l’indépendance véritable à venir ne sont pas morts pour que le Cameroun soit une juxtaposition d’Etats squelettiques fondés sur les différences coloniales», déclare-t-il.

Lire aussi :Figures : Ernest Ouandié et la responsabilité de l’histoire

Pour cela, le Manidem et tout le rassemblement des upécistes qui défendent la même cause, n’ont pas peur d’être insultés et traités de vendus. «Le passé nous a toujours donné raison», a lancé le président du Manidem.

Ce parti qui estime que tous les citoyens du pays aspirent au même bien-être à savoir l’accès l’eau potable, à l’électricité, aux soins de santé et à l’éducation de qualité, a profité de l’occasion pour présenter ses différents candidats aux élections locales du 9 février prochain dans le Wouri et le Moungo. Une participation à ce scrutin qui s’inscrit, selon Anicet Ekanè, dans le processus de régénération du mouvement upéciste, en proie à des vents contraires. «Des petits pas, mais des pas sûrs, plus épanouissants et plus utiles que le boycott d’une frange minoritaire des électeurs», a indiqué Anicet Ekanè.

Félix ÉPEE

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