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Reprise des cours : les Syndicats des enseignants sont contre

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Dans une lettre adressée au premier ministre camerounais, les représentants des enseignants expliquent, à coup d’arguments, pourquoi la rentrée prévue le 1er juin, va favoriser une contamination massive au coronavirus.

C’est presqu’un cri d’alarme que lancent les syndicats des enseignants à travers leur missive adressée le 20 mai 2020 au chef du gouvernement. Une lettre dans laquelle les syndicats d’ enseignants réunis autour d’un collectif décrient l’organisation et les mesures prises par le gouvernement pour la reprise des cours dans les structures scolaires et universitaires prévue le 1er juin prochain.

Dans la correspondance, les syndicalistes assurent qu’il «est évident que le contexte de crise sanitaire actuel va exposer élèves et enseignants à des risques de contamination très élevés, comme le montre l’exemple du Japon. Qui a dû arrêter l’expérience de la reprise des cours, deux semaines après l’avoir entamée.» De plus, «l’utilisation des outils pédagogiques communs, la correction des copies, la fréquentation des lieux d’aisance, les cours de récréation, salles des enseignants…, constituent des sources d’échanges et potentielles contaminations

Lire aussi :Education : l’enseignant, objet de tous les mépris au Cameroun

A défaut d’ajourner la date de la rentrée, il conviendrait tout au moins pour le gouvernement, de faire part des «dispositions prises pour minimiser ces risques doivent être discutées et rendues officielles.» A propos, les Syndicats des enseignants, martèlent qu’ils auraient dû être consultés, puisque la décision de la reprise des cours engage leur  la santé et celle des élèves. Ne pas les y associer, c’est une manière, selon eux, de refuser de les reconnaitre comme membres de la communauté éducative et ceux qui ont voix au chapitre en ce qui concerne l’éducation et la santé de leur progéniture. Ces mesures de santé qui commencent pourtant d’abord à la maison, avant  de se poursuivre à l’école où l’enfant passe presque toute la journée en se frottant aux autres.

Les syndicats ont également décrié l’effectif arrêté de 50 élèves par salle de classe par les autorités. «En tenant compte de la surface d’une salle, il est évident qu’un tel effectif ne permettra pas de mettre en œuvre la mesure de distanciation sociale», ponctue le Syndicat des enseignants. Autre bémol, la disponibilité des masques de protection : «Le gouvernement n’a toujours pas dit comment les élèves et les enseignants, qui ont l’obligation de porter les masques, devront se les procurer. L’obligation de protection de l’espace scolaire et de ses acteurs est un devoir régalien de l’Etat et la distribution des masques et des gels hydro-alcooliques est le seul moyen d’assurer l’égale protection de tous ces acteurs…»

Le conseil des évêques du Cameroun après concertation à repousser à une date ultérieure, la reprise des cours dans les séminaires catholiques.

Félix EPEE

 

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