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Scène : Une distinction pour Toto Guillaume au Festmak

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L’artiste a reçu du gouverneur de la région du Littoral un trophée ce samedi 5 novembre 2016 au Festival du Makossa (Festmak) au Stade Mbappe Leppe à Douala.

Scène : Une distinction pour Toto Guillaume au Festmak
Toto Guillaume à gauche, le gouverneur à droite.

La mayonnaise aura mis du temps à prendre au Festival du Makossa, Festmak. Démarrée le 2 novembre 2016, des manquements au niveau de l’organisation avaient déteint sur le rendu du show. Le public se faisait un tantinet languir. La soirée du samedi 5 novembre courant qui clôturait le Festmak a fait courir grand monde. Plusieurs n’ont pas pu trouver places assises. C’est que les têtes d’affiche étaient ô combien aguichantes. Nkotti François, Misse Ngoh, Ndedi Eyango, Ben Decca, Benji Matéké, Narcisse Pryse, Isidore Tamwo, Beko Sadey, Manuel Nguisso, Grace Decca et surtout Toto Guillaume (Toguy). Il était la grande vedette de la soirée.

Les mélomanes ne l’ont pas vu sur une scène au Cameroun depuis plus de vingt ans. Le savoir sur les planches au Festmak relevait de l’utopie pour les fans. Il a même fait un premier bref passage sur scène, question de dire au public qu’il est bel et bien présent. Le gouverneur de la région du Littoral en a profité pour lui décerner une distinction. «Je voudrais seulement dire à notre frère qu’il demeure le Lion indomptable du Makossa», a prononcé le gouverneur Dieudonné Ivaha Diboua à l’adresse de Toto Guillaume. Le gouverneur a ensuite remis un trophée à celui que le monde musical reconnait comme le Capitaine de l’Equipe du Makossa.

Une distinction pour Toto Guillaume au Festmak

Véritable mastodonte de la musique camerounaise, Toguy est un compositeur, arrangeur, producteur, chanteur, musicien etc. Il est à la musique ce que Léonard De Vinci fut à la  peinture. Le public lui renouvelle son amour quand il remonte sur l’estrade chanter. Avec Manuel Nguisso et Nkotti François, Toguy replonge le public dans l’époque glorieuse de la belle musique, du bon Makossa.  Pour cette première édition du Festmak, la fin a été belle. Le gouverneur et sa suite (constituée du préfet du Wouri, du délégué du gouvernement, du sous-préfet de Douala 1er) n’ont pas hésité à maintes reprises, à esquisser des pas de danse sur la piste. Pour les prochaines éditions, la promotrice, Claudia Dikosso via son entreprise CD Entertainment gagnerait cependant à être plus pointilleuse sur les détails. Elle devra surtout tirer un coup de chapeau à l’orchestre qui l’a accompagné le long du festival. Aubin Sandjo au piano 1, Martelli au piano 2, Kdo Muna à la guitare 1, Armand Solo à la guitare solo, Parfait  Bell à la guitare rythmique, Simplice à la solo, Pat  505 et Simon Drums à la batterie, Dja Babas et Akam à la guitare basse, Bob aux percussions. Abel, Gaëlle et Moka ont fait les cœurs des artistes.

Valgadine TONGA

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