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AccueilSalon de l'action gouvernementale : Clap de fin pour l'édition 2018

Salon de l’action gouvernementale : Clap de fin pour l’édition 2018

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Après six jours de déroulement du Sago-2018, Patrice Assiga et ses pairs peuvent enfin souffler au regard du labeur réalisé tout au long de cette semaine. Même les exposants des différentes entreprises étatique, para-étatique et privée poussent, dans la même veine, un ouf de soulagement vu l’intense activité ayant meublé leur quotidien. Place donc au bilan du Sago-2018 la vitrine du Cameroun!

Après avoir sondé l'intentionnalité des acteurs sociaux ayant visité le site du Sago, il apparaît le regret du retrait d'une activité ludique et Au plan de la forme dudit salon, le cap reste maintenu, tant les activités constituant l’armature du Sago-2018 sont restées intactes. Les conférences sectorielles, l’exposition offerte par des partenaires, la soirée des partenaires en constituent la matérialisation. Seulement, après avoir sondé l’intentionnalité des acteurs sociaux ayant visité le site du Sago, il apparaît le regret du retrait d’une activité ludique et folklorique ayant tenu en haleine plus d’un lors de l’édition de 2017. Il s’agit, en effet, du défilé de mode qu’offrait un styliste-modeliste de haute facture chaque soir. Défilé de mode qui drainait, chaque jour, des foules de jeunes figures masculine et féminine qui braquaient leurs yeux sur des formes vestimentaires originales exposées et sur la morphologie stylée des actants. Cet acte de présentation des formes hétérogènes du style vestimentaire local charriait l’attention de plus d’un et inclinait les uns et les autres à accorder un culte au métier de styliste-modeliste. Mais en supprimant cette activité que le staff managérial du Sago-2018 considère comme accessoire, bien de jeunes nous ayant rencontré ont exprimé leur dépit, voire leur mélancolie après avoir constaté l’extraction de cette activité généralement meublée de sonorités populaires des chansons les plus fredonnées par la populace. Alors, le défilé de mode n’a-t-il pas eu une incidence économique ou, du moins, une incidence sociale en terme d’escompte des effets positifs? Seul le promoteur du Sago et ses congénères nous en diront davantage mutatis mutandi. Passons!

Dans la forme concernant le jeu des images photographiées sur le site du palais polyvalent des sports de Yaoundé, nous nous sommes rendu compte que des visiteurs vouent un culte aux plaisirs lascifs et mondains liés à la consommation des boissons alcoolisées et gazeuses et des denrées alimentaires variées issues des aires culturelles des dix régions camerounaises. C’est normal puisqu’il faut savoir joindre l’utile à l’agréable. Après d’intenses moments réflexif et discursif dans la salle des conférences annexe du Paposy, il était idoine, pour plus d’un, de se récréer dans des stands où des entrepreneurs de la restauration locale offraient une galerie de mets à des prix à la portée de la gamme des consommateurs massés. Chacun s’est régalé sans coup férir durant toutes les périodes de la journée sans grincement de dents. D’aucuns ont, d’ailleurs, entretenu une socialité, une sociabilité et une solidarité avec des pairs, amis et connaissances ayant fait foule dans ces lieux de la bonne bouffe et de la bonne bière. Vous me demanderez: « c’est quoi la bonne bouffe et la bonne bière? » Posez cette question aux visiteurs ils vous en diront plus! Je n’use pas de stéréotypes boursouflés de positivité à tort et à travers. L’orateur sait de quoi il en retourne.

Après avoir sondé l'intentionnalité des acteurs sociaux ayant visité le site du Sago, il apparaît le regret du retrait d'une activité ludique et
Au Sago 2017.

Dans le fond, des conférences sectorielles ont captivé l’attention de plus d’un. Des panels d’intervenants ont enrichi la masse d’auditeurs des savoirs, des savoir-faire et des savoir-être de leurs secteurs d’activités. Le thème général de la 7ème édition ayant régulé les joutes s’intitule: « Le Cameroun sur le chemin de l’émergence: politiques et implication du citoyen ». Par extrapolation, nous avons noté une focalisation sur la politique de la décentralisation, laquelle est une thématique actuelle s’inscrivant dans les débats contemporains des entrepreneurs socio-politiques, dont les mouvances sont soit fédéralistes, soit décentralistes, soit sécessionnistes, soit régionalistes. C’est ce qui justifie, de surcroît, la pertinence et l’intérêt dune thématique d’une telle essence. Les concepts de l’État autoritariste, de l’État policier, de L’État providence, de L’État paternaliste ont, entre autres, été disséqués par des scientifiques fort capés. Patrick Abane Engolo, enseignant des sciences administratives, qui a davantage ergoté sur ces terminologies, a permis à plus d’un de décrypter le processus de la mutabilité du passage de l’État répressif sous l’ère Ahidjo à l’Etat libéral, sous l’ère Biya. Toute chose fruit de l’enclenchement, au début des années 90, de la démocratisation et de la libéralisation de la vie politique. Ne refaisons pas le débat ici! Il s’agit juste de vous faire savoir que les joutes étaient si enrichissantes que nous autres ne nous sommes pas ennuyés durant cinq jours. C’est, d’ailleurs, ce type de débat scientifique auquel nous nous intéressons tellement chacun vient exposer et développer ses théories, ses paradigmes et ses courants de pensée. C’est même mon dada! Je m’en suis régalé intellectuellement parlant. Il n’y avait pas que la consommation des mets divers de plusieurs sociocultures, mais il y avait aussi la consommation d’un déjeuner intellectuel copieux et délicieux.

A présent que le Sago-2018 fait tomber ses rideaux, il est urgent, pour Patrice Assiga et ses pairs, de ne pas dormir sur leurs lauriers et de passer, de manière décisive, à la prochaine étape assortie d’un jeu et d’enjeux liés à la mise en route de la 8ème édition de la Vitrine du Cameroun. En tant que consultant offrant mon expertise à cette action de développement, nous n’allons pas tarir de cognitions pour faire étalage de notre « capital culturel » au sens bourdieusien. Histoire de continuer de faire vendre ce projet autant dans l’espace national que dans le champ supra national.

Ne vous reposez pas! Mettez-vous résolument au travail afin de contribuer au marketing économique de ce salon fort prisé au Cameroun. Bon Vent pour 2019, année de déroulement de la Coupe d’Afrique des nations au Mboa! Peut-être le Sago-2019 la vitrine du Cameroun accordera-t-il une onction singulière au sport sachant que des fanatiques du sport-roi tiennent absolument à sucer leur canne. Je donne, d’ores et déjà, ma proposition à Patrice Assiga afin qu’il trouve un sujet, mieux une thématique qui colle à l’actualité du sport-business, en corrélation avec la dynamique de l’écotourisme, qui est encore embryonnaire dans l’agora. Trêve de discours! Réfléchissons déjà à l’opérationnalisation du Sago-2019 la vitrine du Cameroun! J’y pense depuis le 29 juillet 2018!

Serge Aimé BIKOI

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