Ce pays de l’Océanie prépare un dialogue sur les ressources extractives, appuyé par l’Itie.
«L’augmentation de la demande de minéraux exercera des pressions sur les communautés. Si nous faisons les choses correctement, des opportunités se présenteront, mais il y aura aussi des risques substantiels… Nous devons nous assurer que les communautés ont accès à des données pertinentes et qu’elles puissent participer aux décisions qui les concernent». Cet argumentaire est celui du Directeur exécutif adjoint de l’Itie. Bady Baldé s’exprimait ainsi lors de la récente COP27, tenue à Sharm-el-Sheikh en Egypte. C’est en droite ligne avec cette affirmation que l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie) annonce l’Ouverture du dialogue sur les ressources extractives de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
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Le commerce extérieur de la Papouasie-Nouvelle-Guinée est fortement dépendant des exportations de produits des industries extractives. Raison pour laquelle, le pays a consenti depuis 2004, à mettre en œuvre la norme Itie, pour veiller à plus de transparence dans les revenus perçus du commerce du gaz naturel, et des métaux, dont la PNG est un important producteur. La rencontre permettra d’entretenir et de booster le travail de transparence souhaité par l’Etat.
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Comme l’indique l’Itie dans un communiqué, «le secteur extractif de la Papouasie-Nouvelle-Guinée est économiquement significatif, représentant plus du quart du Pib du pays et 88 % de ses exportations totales en 2019. Pourtant, il a également fait l’objet d’un débat public, principalement autour des impacts environnementaux des opérations minières, de la répartition des revenus et de la participation de l’État dans le secteur.»
Valgadine TONGA