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Prolifération des armes au Cameroun : Journalistes et leaders des Osc en ordre de bataille

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Ils ont pris part à un atelier de renforcement de capacités, initié dans le cadre du projet Saving-Lives Entity, (Salient) que met en œuvre le ministère des Relations extérieures avec l’appui du Pnud. C’était du 12 au 16 juillet 2022 à Douala.

Le projet Saving-Lives Entity est l’une des réponses que le gouvernement camerounais, à travers le ministère des Relations extérieures et ses partenaires multilatéraux, entend apporter dans la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre (Alpc). Il vise à soutenir les politiques, les programmes et les actions intégrant la dimension genre dans cette bataille contre les Alpc. En d’autres termes, il est question d’intégrer les femmes et les jeunes, qui sont généralement les couches les plus affectées par les conflits, dans tous les processus de résolution des conflits.

Lire aussi :Cameroun /Groupes armés : comment les jeunes sont enrôlés 

Deuxième trafic dans le monde après le trafic des drogues, le trafic des armes légères et de petit calibre est une véritable nébuleuse qui nécessite la mobilisation de toutes les parties prenantes. C’est dans ce sens qu’a été organisé cet atelier de cinq jours, destiné au renforcement des capacités des leaders des organisations de la société civile et des journalistes qui s’est déroulé du 12 au 16 juillet 2022 à Douala. Aussi, ont-ils été édifiés sur le programme  d’action des  Nations Unies sur les armes légères et la Convention de Kinshasa et tous  les autres instruments juridiques internationaux, régionaux et nationaux, notamment la loi de 2016 sur les armes au Cameroun.

Les armes contribuent ainsi à la déstabilisation des Etats, compromettent leur développement, hypothèquent et brisent les rêves et l’avenir de millions de femmes et de jeunes du continent. Comme c’est le cas au Cameroun depuis près d’une décennie. Le pays fait face depuis lors à de multiples crises sécuritaires,  notamment à la frontière Est avec les attaques des groupes armés centrafricains, les attaques des groupes extrémistes de Boko Haram à l’Extrême-Nord et la crise sociopolitique dans les régions du Nord-ouest, et du Sud-Ouest. Ces multiples crises sont à l’origine de la prolifération incontrôlée des armes à travers le pays.

Lire aussi :Assistance humanitaire : des aliments et fournitures scolaires pour des déplacés du NoSo 

En 2021, le Conseil économique, social et culturel de la Commission de l’Union africaine estimait à 120.000 armes légères et de petit calibre illicites en circulation au Cameroun.  Côté genre, en 2021 sur les 1.950.858 déplacés internes, 38% étaient des femmes selon les chiffres de l’organisme onusien Ocha Cameroun. Une situation qui préoccupe le gouvernement et les Nations Unies. Seulement les experts déplorent l’absence d’une commission nationale de lutte contre le trafic des armes. Laquelle sera à même de véritablement lutter contre ce fléau.

La Jamaïque et le Cameroun avaient été désignés pour abriter le fonds pilote de la lutte contre la circulation illicite des Alpc dans le monde. Projet initié par le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guteres.

Blanchard BIHEL

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