A travers un communiqué de presse signé ce samedi 1er septembre 2018, le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem), annonce son soutien pour Akere Muna. Le Manidem dit être séduit par le programme que conduit le Bâtonnier Akere Tabeng Muna, via la plateforme pour «La Nouvelle République». Président national du Manidem, Dieudonné Yebga explique dans le communiqué que la décision est l’aboutissement «d’une série de rencontres avec la plateforme pour la Nouvelle République, dont l’objectif est de former une coalition autour de la candidature du Bâtonnier Akere Tabeng Muna, candidat à l’élection présidentielle.»
Joint au téléphone, Dieudonné Yebga confie à La Voix Du Koat que le projet de société du candidat Akere Muna est plus approprié pour la situation. «Quel que soit l’immeuble que vous voulez élever, si la fondation n’est pas solide, l’immeuble va s’écrouler comme un château de cartes. Aujourd’hui, la priorité c’est le Cameroun, la sortie de crise dans la zone anglophone.» Le candidat du Front populaire pour le développement est, selon Dieudonné Yebga, «quelqu’un qui a de l’expérience. C’est quelqu’un qui, dans son programme, propose une transition dès qu’il est élu. La première des choses sera de revoir la Constitution, le Code électoral, réorganiser de vrais élections.»
Le président du Manidem estime de facto qu’il faut soutenir «quelqu’un qui s’engage à faire ce genre de transition, et qui en plus semble être un monsieur d’expériences par rapport aux autres candidats. L’expérience ce n’est pas seulement sur le plan du travail, c’est aussi avoir du relationnel, parce qu’on peut gagner une élection sans prendre le pouvoir. C’était le cas en 1992. Nous pensons qu’il faut prendre quelqu’un qui peut gagner les élections et prendre le pouvoir. C’est au vu de ces éléments que nous avons choisi Akere Muna, parmi les autres candidats de l’opposition.»
Et de deux donc pour Akere Muna. Le 25 août, c’est la présidente nationale de l’Upc, Habiba Issa, qui annonçait l’adhésion de son parti à la plateforme pour la Nouvelle République.
Valgadine TONGA