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AccueilPrésidentielle 2018 au Cameroun : Les médias à la traîne

Présidentielle 2018 au Cameroun : Les médias à la traîne

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Le rôle primordial de la presse a été passé au crible à la faveur d’un café-débat organisé à Douala. Une initiative de l’Ong Un Monde Avenir.

Le rôle primordial de la presse a été passé au crible à la faveur d’un café-débat organisé à Douala. Une initiative de l’Ong Un Monde Avenir.
Christophe Bobiokono.

Directeur de publication du bihebdomadaire Kalara, Christophe Bobiokono était un des principaux orateurs au café-débat du 14 septembre 2018, organisé par Un Monde Avenir. Au menu, la promotion de la participation citoyenne. Il était question d’établir la place des journalistes en cette période pré-électorale. Pour Christophe Bobiokono, les médias jouent un rôle, non des moindres dans le choix des dirigeants d’une nation. Ils sont chargés d’informer, éduquer et expliquer aux citoyens les offres politiques des candidats qui sollicitent leurs suffrages. Ces programmes politiques sont les engagements que prennent les candidats pour améliorer le quotidien des populations et gouverner la cité. A travers leurs analyses, les médias permettent aux électeurs de se faire leur profil du bon candidat. «Un citoyen vote mais en réalité c’est un citoyen bien informé et averti qui vote», dira Christophe Bobiokono.

Selon l’exposant, les médias sont le pont ou la corde qui lie les électeurs aux  candidats. « Le journaliste entretient un lien permanent  entre les différentes composantes de la société», souligne Christophe Bobiokono. Dans l’approche préconisée par le directeur de publication et non moins membre du Conseil national de la Communication, (Cnc), les médias devraient se retrouver avec les représentants de la société civile, les organisations patronales, les syndicats et les Ong qui travaillent pour promouvoir la démocratie. Question d’identifier les préoccupations des citoyens qu’ils auront au préalable recueillies. Afin de constituer une assiette de préoccupations à travers lequel les médias vont examiner les programmes politiques des candidats et les confronter aux besoins de la population. Les médias, ajoute l’orateur, auront atteint leur objectif si chaque citoyen est capable de faire un choix réfléchi parmi les candidats qui sollicitent son suffrage. C’est-a-dire que le citoyen doit être capable de se dire que sur la base des programmes qui ont été proposés, voici le candidat qui a mieux pris en compte mes préoccupations.

Pour ce qui de l’élection du 7 octobre prochain, le panéliste pense que les médias ont raté le coche. « Nous sommes quelques jours de l’ouverture de la campagne électorale,  les médias ne se sont pas concertés. Les programmes politiques ont commencé à être discutés. Cela signifie que nous sommes en retard. Le fait qu’on n’ait pas cette assiette de préoccupations, le public est déboussolé. Parce que chaque média veut présenter ce qui lui paraît comme une préoccupation importante», indique Christophe Bobiokono.

M.F.

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