La signature ce 10 décembre, du contrat commercial pour la recherche de financements de la phase 2 du projet, s’est faite entre Célestine Ketcha Courtès et le Directeur Régional de la Cccc au Cameroun.
L’entreprise chinoise China Communication Construction Company (Cccc) a mené a bien les travaux de construction de la première phase du projet de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen. Dans la section rase-campagne, le taux d’avancement se situe autour de 90%. Raison pour laquelle le gouvernement camerounais s’est engagé pour la continuité de cette infrastructure de modernité dans sa phase 2, section urbaine, à travers la signature du contrat commercial entre la Minhdu et Li Jianbin, directeur régional de Cccc. Le contrat donne mandat à l’entreprise Cccc, de finaliser la mise en place des financements de ce linéaire de 12,3 Km, pour une enveloppe globale de 276 155 090 671 francs CFA.
Située sur l’itinéraire Ahala – Nsam – Olézoa – Poste centrale – Warda – Nouvelle route Bastos – Sous-préfecture Tsinga, la section urbaine de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen présente dans sa consistance, une voie d’emprise de 29 m. Elle est constituée de 4 voies, un terre-plein central, 02 bandes d’arrêt d’urgence, des voies de service, 10 passerelles pour piétons, 11 échangeurs et des équipements connexes tels que l’éclairage public, la signalisation et les aménagements paysagers.
Célestine Ketcha Courtès, a recommandé à ses partenaires chinois de diligenter la mise en place de ces financements, afin de permettre dès la fin des travaux de la section rase-campagne, prévue en février 2020, de capitaliser au mieux les installations du chantier actuel pour le démarrage de cette deuxième phase, programmée pour une durée de 5 ans. lyes études qui ont été conduites par un bureau d’étude international sont achevées, ainsi que les évaluations des impacts environnementaux et sociaux.
Dans sa déclaration à la presse, la partie chinoise représentée par Li Jianbin, s’est dit prête à relever cet autre défi, dans les délais contractuels, pour la finalisation de cette infrastructure emblématique, qui transformera le quotidien et le paysage de la ville de Yaoundé.
Samuel BONDJOCK