Alors qu’on n’a pas fini de faire le procès de l’entreprise chinoise mise en index comme principal responsable de la lenteur observée dans les chantiers, des tractations en coulisses s’opèrent pour qu’une structure canadienne s’installe pour livrer le chantier dans un temps réduit.
L’annonce figure dans les colonnes du quotidien national Cameroon Tribune dans sa livraison de ce mercredi 28 août 2019. Le ministère des Travaux publics rassure au sujet des conciliations engagées par le gouvernement pour la réalisation selon les clauses, de ce trajet qui cause d’énormes préjudices aux usagers depuis plus d’un mois. Du fait des déboires qu’on a connus avec le groupement d’entreprises chinoises chargé des travaux, le gouvernement songe à un Plan B mais dans l’apaisement. La phase 2, l’une des trois voies périodiques de chenal de véhicules de cette partie serait praticable depuis le 13 août dernier. « Le but qui est le nôtre aujourd’hui, c’est d’avoir quatre voies rotatoires en bon état d’ici le 15 décembre 2019 dans la vision du Chan qui se déroulera en janvier » précise Virginie Lekeufack Metangmo, directeur général des travaux d’infrastructures (Dgti) au ministère des Travaux publics.
Procédures en cours
Le taux d’avancement des travaux lancés en octobre 2018 n’est que de 7%, apprend-t-on dans les colonnes du quotidien gouvernemental. Qui fait remarquer qu’à cause des tergiversations observées par le groupement Wietc /Crcc14, la pénétrante Est de la ville a connu une situation d’amoncèlement regrettable aujourd’hui. Ce qui explique la visite d’Emmanuel Nganou Djoumessi sur le site et la prise de certaines mesures par le préfet du Wouri.
L’autorité préfectorale propose la mise en demeure de l’entreprise et la réduction de la circulation des gros porteurs à une certaine heure de la journée. Pour ce qui est de la suite des procédures en cours, l’on n’a pas d’amples informations dessus. Cependant des sources introduites murmurent que d’ici le mois prochain tout peut rentrer dans l’ordre. Entre temps les exigences arrêtées le seront conformément aux décisions contractuelles. Une entreprise canadienne pourrait entrer en jeu pour le parachèvement desdits travaux dans de brefs délais. Et pendant ce temps, ça piétine.
Daniel NDING