Le nouveau single du chanteur lève le voile sur une autre facette de ses performances.
Il tisse encore sa toile. Mais Ehah Elamè Christian, de son nom de scène Elamè, peut se réjouir un tantinet, d’être déjà connu auprès de certains Hommes de médias. Constat a été fait le mercredi 22 août 2018, à la faveur de la conférence de présentation de son tout nouveau single. Elamè a réuni la presse autour de lui, au cabaret Black Lyons à Douala.
Le nouveau bébé s’appelle «Kokoriko». Une ode posée sur du Rnb, qu’il adresse à sa compagne. Elamè porte également la voix de tous ces hommes qui déclament des élégies à leur muse. Comme quoi, quand l’amour frappe en plein cœur, il faut le dire tout haut. Et il n’y a pas plus belle manière que de le dire en chanson ! «Tout le monde a vécu cette histoire. Je l’ai vécue, mon petit frère aussi. Il était important que je sorte cette chanson», explique-t-il.
La particularité de ce single est qu’il rompt un peu avec le rap que plusieurs lui collent à la voix. Mais influencé par Tupac, Iam, Method Man, Tandem, Racine, Krotal…, et moulé au Rap à la Boudor, Elamè veut s’affirmer comme un chanteur plein. «Je fais dans tous les styles, Rnb, Rap, Free Style… Je fais même du Zouk, ce qui n’est pas le cas chez beaucoup de rappeurs. C’est ma particularité», argumente celui qui a signé depuis 2017 chez le label KS Empire, basé en France. Autre singularité du jeune artiste, son nom. A ses débuts, dans les années 2000, il s’était rebaptisé Mzy. Il revoit sa copie grâce à Boudor. «Tonton Boudor m’avait dit de garder mon nom, parce qu’il estime que c’est beau et que ça fait mon originalité.»
Valgadine TONGA