Taulier de la sélection du Cameroun (53 capes, 4 buts) et passeur décisif pour Karl Toko-Ekambi sur le but qui a qualifié le Cameroun au Mondial, le défenseur de la Gantoise n’a pas été retenu pour la Coupe du monde à la surprise générale. Une décision qui fait couler beaucoup d’encre…
C’est devant son petit écran que Michael Ngadeu va regarder la Coupe du monde qatarie qui démarre dans quatre jours. Longtemps pressenti pour intégrer la liste des 26 joueurs qui vont disputer cette compétition avec l’équipe du Cameroun, le défenseur de la Gantoise n’a finalement pas été retenu par le manager sélectionneur Rigobert Song. Une décision qui a choqué le public camerounais, les fans des Lions indomptables et même certains techniciens nationaux et internationaux qui peinent à comprendre qu’un taulier de la sélection comme Ngadeu ne soit pas de l’expédition du Qatar. Entre versions caustiques amplifiées sur les réseaux sociaux, procès d’intention au président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) et invectives au Manager-sélectionneur des Lions indomptables, chacun y va de ses émotions. La non-sélection du joueur fait bouger la République.
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L’une des premières réactions au vitriol enregistrée, est celle de l’agent de l’ancien milieu défensif de Slavia Prague. « Le sélectionneur national Rigobert Song et son staff sont des marionnettes d’Eto’o. On ne peut pas le dire autrement car Eto’o fait la sélection », a pesté Pedro David Jimenez au micro de nos confrères de Walfoot vendredi dernier. Un coup de gueule qui rajoute de l’huile sur le feu d’une polémique qui n’est pas prête de s’éteindre de sitôt. Pour beaucoup, cette décision de laisser Ngadeu sur la touche est une grosse erreur du staff qui risque de déteindre sur le rendement du Onze national à cette compétition.
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Ulcérés par ce que certains fans de la sélection nationale fanion assimilent à de l’ingratitude, certains ont même choisi de lancer une pétition pour sa présence dans la tanière. En effet, certains Camerounais veulent que président de la République Paul Biya réagisse comme il l’a fait pour Roger Milla pour la Coupe du monde 1990. Un cri dans la forêt ? On ne perd rien à attendre !
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Daniel NDING