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Médecine du travail : Moins de 20% d’entreprises souscrivent à la sécurité santé

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Malgré les dispositions légales existantes, la Société camerounaise de sécurité et de santé au travail dénonce la réticence des employeurs à se mettre au pas.

En 2016, la Caisse nationale de prévoyance sociale, Cnps, a signalé 2252 accidents de travail. Comme dommages sur la même période, la Cnps a dû verser 3milliards649millions Fcfa. Autant de pertes causées
Conférence de la Scsst.

En 2016, la Caisse nationale de prévoyance sociale, Cnps, a signalé 2252 accidents de travail. Comme dommages sur la même période, la Cnps a dû verser 3milliards649millions Fcfa. Autant de pertes causées par le manque de médecins du travail dans les entreprises, ainsi que le martèle de médecin spécialiste en santé au travail, Dr Joseph Dieuboue. Qui ajoute qu’au moins 1200 personnes meurent chaque année sur les axes routiers, toute chose toujours en rapport aux accidents de travail. Le président de la Société camerounaise de sécurité et de santé au travail (Scsst) était devant la presse, jeudi 26 avril 2018 au siège de la Scsst à Douala. Une rencontre en prélude à la 132ème édition de la Fête internationale du travail, et surtout de la 22ème édition de la Journée africaine de prévention des risques professionnels, Jap.

En 2016, la Caisse nationale de prévoyance sociale, Cnps, a signalé 2252 accidents de travail. Comme dommages sur la même période, la Cnps a dû verser 3milliards649millions Fcfa. Autant de pertes causées
Dr Joseph Dieuboue.

A l’occasion de la Jap –célébrée chaque 30 avril-, le thème de l’édition sied bien à la cause : «La promotion des structures de la santé et sécurité au travail au sein de l’entreprise : exigences légales et gouvernance des risques professionnels».  Le constat est que «moins de 20% d’entreprises au Cameroun ont des structures de santé et de sécurité au travail, pourtant il s’agit d’une obligation que l’on soit du secteur formel ou informel. Chaque entreprise, quel que soit son effectif doit souscrire à un service de sécurité santé», précise le président de la Scsst, Dr Joseph Dieuboue. Le médecin de travail a pour leitmotiv d’éviter au travailleur d’attraper une maladie professionnelle. Dans l’entreprise, la structure de sécurité santé au travail passe au peigne fin quatre points : «La surveillance des lieux de travail ; la surveillance de la santé des travailleurs via les visites médicales ; la promotion de la sécurité et santé au travail par des formations ; la promotion de la santé publique

Si les entreprises freinent des quatre fers, malgré la loi, c’est parce que le contrôle est insuffisant. D’après Dr Joseph Dieuboue, «les inspecteurs du travail n’étaient pas très au parfum de la sécurité et santé au travail. Les employeurs sont réticents parce qu’ils se disent que ça coute», pourtant un personnel en santé est tout bénéfique pour l’employeur. La Scsst ne fait pas la fine bouche aux entreprises qui «nous contactent déjà pour avoir des médecins spécialisés pour couvrir leurs employés. Il faut aussi dire que les médecins sont de plus en plus formés sur la sécurité et santé au travail.» Tout passe par la sensibilisation, et c’est l’objectif de la marche du 30 avril au Parcours Vita à Douala.

Valgadine TONGA        

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