Le film Barbie a été interdit dans plusieurs pays pour sa promotion de l’homosexualité. Au Cameroun, le ministre des Arts et de la Culture piétine la loi et donne son onction pour sa diffusion.
Ce long métrage « encourageait l’homosexualité et la transformation sexuelle, et contredisait les valeurs de foi et de moralité ». Voilà l’explication du ministre libanais de la Culture, Mohammad Mortada, pour justifier la raison de l’interdiction de Barbie au Liban. Le Koweït n’a pas tardé lui aussi à interdire ce film propagandiste sur son sol. Aussitôt que l’Algérie s’est rendu compte de la diffusion de ce film, le pays a exigé et obtenu que Barbie soit retiré de toutes les salles de cinéma, pour « atteinte à la morale ».
Au Cameroun, pendant que le Chef de l’Etat prescrit la préservation des mœurs, pendant que le ministre des Relations extérieures interdit l’arrivée du parrain homosexuel français sur le sol béni camerounais, le ministre des Arts et de Culture, Pierre Ismaël Bidoung Kpwatt ouvre grands les portes aux contenus déviants. A l’heure où l’Afrique francophone engage résolument le chantier de sa renaissance et de sa souveraineté tous azimuts, le ministre des Arts et de la Culture du Cameroun permet aux salles de cinéma Eden et Canal Olympia de polluer l’esprit des enfants avec des contenus nauséeux. Le film Barbie a été diffusé à Canal Olympia Douala et Yaoundé, ce mercredi 16 août 2023 à 15h, devant un public de jeunes, qui sont ressortis de là, avec une case en moins. Il est encore programmé pour samedi 14h.
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Pareille aberration ne peut être proposée au Mali, au Sénégal…au Burkina. Ce Burkina qui a interdit, il y a quelques jours, la diffusion de vidéo pornographique sur son sol. Et la décision du président de la Transition a pris effet immédiat. Mais visiblement au Cameroun, le Chef de l’Etat doit encore descendre de son magistère pour jouer le rôle de ses ministres, qui consiste tout simplement à appliquer la loi. Et en la matière, le Cameroun dit Non à ces pratiques diaboliques.
Malheureusement, même le Conseil national de la communication (Cnc) a essayé de raisonner Canal+ qui déverse dans les ménages camerounais des contenus homo, transgenre et autres énormités contre nature. Mais le Cnc s’est très vite recroquevillé dans une coquille, comme si on lui avait tapé sur les doigts. Une fois de plus, le Cameroun est la décharge du monde. Un fois de plus les Camerounais sont livrés à eux-mêmes, à moins que le ministre Pierre Ismaël Bidoung Kpwatt ne frappe définitivement du point sur la table. Il y va de l’avenir et de la souveraineté culturelle du Cameroun.
Valgadine TONGA