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Lutte contre les contenus homosexuels au Cameroun : les dénonciations pleuvent, Canal+ s’en fout, le CNC passe à l’offensive

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Le régulateur annonce des « mesures drastiques » contre les chaînes de télévision qui diffusent des contenus à caractère homosexuel, malgré la mise en garde du 12 juin 2023.

«Ceux qui disent que le CNC est un organe consultatif, n’ont pas lu les décrets réorganisant ce conseil, parce que le décret du 23 janvier 2012, a donné plein pouvoir au Conseil national de la communication, qui n’est pas seulement un organe de consultation, mais l’organe qui peut délibérer et sanctionner les dérives médiatiques, pour ce pouvoir que nous avons, nous croyons passer à une étape supérieure, c’est-à-dire, si ça continue et je ne souhaite pas que ça continue parce que j’ai déjà eu pas mal de concertations pour voir dans quel sens ces chaînes de télévision peuvent être beaucoup plus vigilantes en regardant ce qui passe à l’antenne parce que la plupart de ces contenus viennent d’ailleurs. » Quand Joseph Chebonkeng Kalabubsu, Président du Conseil national de la Communication, CNC, tenait ces propos le 18 juin 2023 à l’émission Scène de Presse sur la Crtv, c’était pour interpeller une fois de plus les fauteurs de trouble à revenir sur le droit chemin.

Lire aussi :Promotion de l’homosexualité : ça ne passera pas au Cameroun 

Depuis le début du mois de juin, les médias, les panafricanistes et la classe politique citoyenne dénoncent pour le déplorer, la violation à outrance de la loi et des valeurs africaines par des chaînes du bouquet Canal+. Le CNC a signé un communiqué pour mettre en garde Canal+ et tous les autres contrevenants le 12 juin 2023. La loi camerounaise s’applique à tous ceux qui vivent sur le territoire camerounais, sans distinction de nationalité. Raison pour laquelle, Joseph Chebonkeng Kalabubsu a martelé avec tous les pouvoirs qui lui sont conférés que tous ces « promoteurs des chaînes diffusant au Cameroun des programmes laissant apparaître des scènes d’homosexualité, préjudiciables au bon ordre social, à fortiori à l’enfance et à la jeunesse, de retirer sans délai ces programmes qui violent la loi, les bonnes mœurs et les coutumes de notre pays (…sinon ils encourent) la suspension pure et simple des médias concernés. »

Lire aussi :Diffusion de contenus homosexuels : Canal+ menacé de suspension au Cameroun 

Selon nos sources, le CNC va bientôt frapper, pour le bonheur de la souveraineté du Cameroun. Surtout que les dénonciations ne cessent de tomber. « Le CNC n’agit pas aveuglément, assure le président du CNC. Nous avons un système de contrôle et de monitoring. Nous monitorons 20 à 30 chaînes de télévision et ça nous donne l’opportunité de contrôler les contenus et ces chaînes de télévision sont enregistrées en même temps. Nous avons un système de monitoring qui nous donne l’opportunité de contrôler, même si quelque chose a été diffusé, on peut revenir si on connaît le jour, le nom, et l’heure du programme. Et c’est à base de ce monitoring que nous tirons nos conclusions. Nous avons constaté qu’il y a de plus en plus ce type de programmes que nous déplorons, qui sont contre la culture camerounaise, les valeurs des Camerounais et la loi surtout. »

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Directeur de l’Observatoire des médias et de l’opinion publique au ministère de la Communication, le journaliste Dénis Omgba Bomba confie que les plaintes remontent jusqu’à l’organe : « Au-delà de ce que nous faisons (monitoring), nous avons aussi des dénonciations qui viennent des parents, qui viennent des téléspectateurs. Et à chaque fois que nous sommes informés d’une situation de cette nature, nous saisissons le ministre et le ministre saisit le régulateur comme c’est le cas de ces émissions et programmes d’homosexualité. S’agissant de notre travail, le ministre, à plusieurs reprises, interpelle un certain nombre d’opérateurs audiovisuels, pour les appeler à respecter la réglementation en vigueur ». Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur avait déclaré aux étrangers en France : « La France tu l’aimes ou tu la quittes. » Le CNC peut rétorquer : « Le Cameroun on l’aime, ou on le quitte. »

Lire aussi :Quand le gouvernement camerounais prend ses responsabilités! (Première partie) 

Valgadine TONGA

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