Nommé samedi dernier à la tête de l’équipe nationale fanion, le désormais nouveau sélectionneur et son adjoint sont actuellement en pourparlers avec les autorités en charge du sport pour les modalités liées à leurs contrats.
Le duo néerlandais Clarence Seedorf et Patrick Kluivert est à Yaoundé. C’est en deux temps que les deux techniciens qui vont diriger la sélection nationale du Cameroun sont arrivés. D’abord, c’est le sélectionneur national qui a atterri très tôt le matin de jeudi 9 août 2018, aux environs de 2h50 puis accueilli par un représentant du ministre des Sports et de l’Education physique, et par le président du Comité de normalisation, Dieudonné Happi. S’en est suivi un échange entre Me Happi et lui avant qu’il n’aille prendre ses quartiers à l’hôtel Hilton.
Depuis 19h, les deux hommes sont en pourparlers avec leurs nouveaux employeurs avant l’officialisation de leur prise de fonction à la tête des Lions indomptables. Une tâche babylonienne si l’on s’en tient aux informations recueillies par nos reporters dépêchés au Minsep. Les discussions sont houleuses et les deux parties ont maille à s’accorder. Principal point d’achoppement : les prétentions salariales des deux techniciens. Engagé dans les préparatifs de la prochaine Can, le Cameroun n’est pas prêt à casser la tirelire comme par le passé. Pendant ce temps, la presse continue de faire le pied de grue, en attendant que ces négociations débouchent sur un happy end.
Bâtir une équipe stable
La mission de Seedorf et Kluivert : «Bâtir une équipe stable, conquérante, habitée par le fighting spirit et de préparer une relève de qualité pour garantir le succès de notre équipe nationale », indique la Fécafoot. L’ancien joueur et coach du Milan Ac et son compatriote n’auront donc pas de répit. Surtout que la première semaine de septembre 2018, Benjamin Moukandjo et ses camarades vont renouer avec la compétition officielle dans le cadre de la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations, Total Cameroun 2019.
Les félins dont les récentes performances sont des plus inquiétantes, affronteront les Comores avant d’enchaîner en octobre avec la troisième journée contre le Malawi. Des échéances importantes donc, même si le pays hôte est qualifié d’office. Caresser le rêve d’organiser une aussi prestigieuse compétition que le Can et la remporter, va bien au-delà des simples slogans et des déclarations propagandistes. Cet exploit passe indubitablement par une préparation sérieuse, méticuleuse et objective.
Daniel NDING