Initialement prévu ce mercredi 1er février 2017 au Tribunal militaire, le procès des trois avocats a été renvoyé au 13 février prochain.
Le Tribunal militaire à Yaoundé était noir d’Hommes en toge noir ce mercredi 1er février 2017. Les avocats sont venus de tous les coins du pays pour soutenir leurs confrères arrêtés il y a quelques semaines pendant les manifestations de Bamenda et de Buea. A la tête du collège des avocats, Me Muna. Hélas ! Le procès de Mancho Bbc, Me Nkongho Agbor Balla et le Dr Fontem, présentés comme les têtes de proue de la crise anglophone, qui devait s’ouvrir ce 1er février au tribunal militaire de Yaoundé a été ajourné au 13 février prochain.
Les avocats voulaient surtout s’enquérir des motivations du renvoi de l’affaire dans laquelle leurs confrères sont poursuivis. «Nous étions venus pour demander à la présidence du tribunal pour qu’elle raison ce renvoi intervenait. Or comme vous le savez Une cérémonie funèbre au quartier général à l’hommage des officiers supérieurs décédés dans le crash de l’hélicoptère de l’armée, donc nous nous retrouvons devant un cas de force majeure. Mais nous devons rester mobilisés», a expliqué l’ancien Bâtonnier, Me Moteng.
Huit chefs d’accusation pèsent contre eux. Il s’agit de l’hostilité contre la patrie, sécession, guerre civile, révolution, bande armée, propagation de fausses nouvelles, atteinte aux agents publics de l’État et résistance collective. Ils risquent la peine de mort en vertu de la loi du 23 décembre 2014 sur le terrorisme. L’article 2 de ce texte dispose : «Est puni de la peine de mort, celui qui, à titre personnel, en complicité ou en coaction, commet tout acte ou menace susceptibles de causer la mort, de mettre en danger l’intégrité physique, d’occasionner des dommages corporels ou matériels, des dommages des ressources naturelles, à l’environnement».
Daniel NDING