A la faveur de la journée de l’enfant africain célébrée ce 16 juin, la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun encourage les efforts faits jusqu’ici par les pouvoirs publics, et plaide pour plus d’actions.
16 juin. Journée de l’enfant africain. Le thème choisi cette année 2024 est « L’éducation pour tous les enfants en Afrique : l’heure est venue ». Une thématique fort évocateur pour la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun, Cdhc, qui « note que le thème de la Journée de l’enfant africain est en consonance avec le thème annuel 2024 de l’Union africaine, adopté lors de la 36e Session ordinaire de l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement qui s’est tenue les 18 et 19 février 2023, ainsi formulé ‘’éduquer une Afrique adaptée au 21e siècle : construire des systèmes éducatifs résilients pour un accès accru à un apprentissage de qualité, inclusif et pertinent tout au long de la vie en Afrique ‘’… L’accent mis sur l’éducation fait notamment suite à l’évaluation de la mise en œuvre de la _Stratégie continentale de l’UA pour l’éducation en Afrique (CESA), qui invite les États à créer un système d’éducation et de formation de qualité dont l’objectif est d’offrir au continent africain des ressources humaines performantes, adaptées aux valeurs communes africaines et donc aptes à la réalisation de la vision et des ambitions de l’Union africaine », lit-on dans la déclaration du président de la Cdhc, le professeur James Mouangue Kobila.
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Au Cameroun, les pouvoirs publics s’activent à investir dans l’éducation. La Commission salue notamment le « déblocage, le 27 mars 2024 par le ministre de l’Éducation de base, d’une enveloppe de cent soixante-quinze millions (175 000 000) de francs pour la réhabilitation de certaines écoles dans la Région de l’Ouest, à raison de : soixante-quinze millions (75 000 000) pour l’École publique de Djeleng V (Bafoussam), cinquante millions (50 000 000) pour l’École publique de Bamendzi (Bafoussam) et cinquante millions (50 000 000) pour l’École publique de Koptchou Maetur (Bafoussam) ».
La Cdhc recommande tout de même au « gouvernement de renforcer le triptyque Enseignement supérieur, Recherche scientifique, Formation technique et professionnelle, en vue d’améliorer la qualité et la pertinence de la production scientifique en relation avec les besoins de développement du pays. La Commission encourage vivement les familles, les pouvoirs publics – y compris les collectivités territoriales décentralisées, les entreprises publiques et privées, les partenaires au développement ainsi que les organisations de la société civile à investir davantage sur l’éducation pour l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035 ainsi que pour la préservation et le renforcement de la morale, des valeurs traditionnelles et des cultures africaines positives ».
Daniel NDING
