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Hysacam : c’est reparti pour la grève!

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Depuis deux jours, ils observent un arrêt de travail, ce qui plonge déjà les villes de Douala et Yaoundé dans l’insalubrité, à quelques semaines du coup d’envoi de la Can en terre camerounaise.

Ce mercredi 27 octobre 2021 est le deuxième jour d’arrêt de travail qu’observent  les employés de la société en charge du ramassage des ordures ménagères au Cameroun. «Nous ne grevons pas. Nous avons juste décidé d’arrêter de travailler», précise un employé. Au siège de l’entreprise, le matériel roulant qui a disparu des artères de la ville depuis 48 heures est immobilisé dans la cour.

Tout en face de l’immeuble abritant le siège de l’entreprise Hysacam, des grappes d’employés se sont formées. Ils dévissent de tout et de rien, question de meubler le temps en attendant un dénouement heureux. Les médias sont plutôt persona non grata ici. Difficile pour ces derniers d’arracher un mot à ces grévistes sur les motifs de leur mouvement d’humeur. «Adresser vous aux responsables. Ils vont mieux vous expliquer. On ne veut pas perdre notre emploi pardon», lancent –ils.

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Quelques courageux acceptent de dire un mot sous cape. «Nous réclamons trois mois arriérés de salaires allant du mois d’août, septembre et octobre. Le directeur général avait promis de payer les mois d’août et septembre au courant du mois d’octobre. Ce qui n’a pas été fait. Nous avons donc décidé d’arrêter le travail dans le silence afin d’observer. Trois mois d’arriérés, nous avons même été très patients. Nous sommes des chefs de familles. Beaucoup d’entre nous n’ont pas encore inscrit les enfants à l’école. Moi-même, j’ai trois enfants, un est en classe d’examens ; son établissement l’a mis dehors. Que vais-je faire», s’inquiète cet employé.

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«On a l’impression que le travail que nous effectuons au quotidien n’est pas considéré. Tu te réveilles à 4 heures pour commencer le travail. Mais au moment de toucher ton salaire, ça devient un problème», fulmine cet employé qui tente cependant de dédouaner son employeur. «Nous connaissons notre directeur. Si le problème était à son niveau, il serait venu nous voir. Je pense que le problème est au niveau de l’Etat.  Cet arrêt de travail devrait interpeler le gouvernement à se pencher sur notre situation», souhaite-t-il. Nos tentatives d’avoir les responsables de la société notamment la cellule de communication se sont heurtées au refus du responsable de la communication de recevoir des journalistes.

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Depuis lors, les ordures et autres monts d’immondices jonchent les artères de la métropole économique. Depuis deux jours, elle croule sous le poids des ordures ménagères ; A moins de trois mois de la grand’messe du football continental que va abriter pour la deuxième fois de son histoire notre pays en janvier 2022.

Blanchard BIHEL    

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