Confrontés aux contenus puants des chaînes qui dégradent les mœurs de la jeunesse, les Camerounais sont livrés à eux-mêmes. Les voix se font de plus en plus entendre pour appeler la protection de l’innocence des enfants.
« Je trouve inadmissible que je débarque chez moi, je trouve les enfants en train de regarder des bandes dessinées et dans ces bandes dessinées, on voit deux jeunes filles en train de s’embrasser et deux jeunes garçons en train de s’embrasser. Je trouve cela incurable parce que chez nous, dans le contexte camerounais, nos us et coutumes n’acceptent pas l’homosexualité, nos lois n’acceptent pas l’homosexualité. Je demande au Conseil national de la communication et au ministère de la Communication de s’intéresser à la perversion qui est portée et animée par Canal+ ». Le Directeur de publication de Le Cactus, Albert Anatole Ayissi, a fait ce coup de gueule durant l’émission «Presse à la Une » sur For You Media Africa, hier 6 juin 2023.
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L’Article 347 du Code pénal camerounais condamne et punie les rapports sexuels entre personnes de même sexe. La Constitution Camerounaise, soutenue par la Sainte Bible et les us et coutumes désapprouve avec énergie cette abomination. Dans le secteur des médias au Cameroun, le Conseil national de la communication, l’Observatoire des médias et le Ministère de la Communication ont la responsabilité de veiller sur le respect de la loi. Malheureusement, les Camerounais sont contraints de consommer les films et bandes dessinées promouvant ces abominations. Dans un sondage qui demandait aux internautes de citer les entreprises qui ne respectent pas les Camerounais, (lancé sur les réseaux sociaux par La Voix Du Koat à la suite de l’opération Mode Avion), 95 % des réponses signalaient Canal+.
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Si le coût du décodeur était l’une des causes, les internautes dénonçaient surtout les contenues homosexuels dans les films. D’aucuns ont même émis le vif désir qu’une campagne soit lancée contre Canal+, étant donné «que le gouvernement ne protège pas nos enfants de ces sales images, nous devons prendre les choses en main. Vous avez des pays en Afrique où Canal+ ne peut pas publier de telles images. Comme le Cameroun c’est le réceptacle de toutes les poubelles, les dirigeants laissent faire, mais nous n’allons pas accepter que nos enfants continuent à être pervertis de la sorte. Si les Camerounais ne se levaient pas contre MTN et Orange, il ne devait pas avoir les résultats obtenus jusqu’ici. Nous devons mener ce combat pour nos enfants, puisque les pouvoirs publics croisent les bras », s’indigne Roland Mbog, internaute.
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Devant le diktat de Canal+ et les autres médias occidentaux, Albert Anatole Ayissi se souvient que : « Dans mon pays le Cameroun, régulièrement, le Conseil national de la communication (Cnc) ainsi que le ministère de la Communication, donnent souvent les uppercuts aux médias, ainsi qu’aux hommes de médias relativement aux dérives d’ordre déontologique, sauf que nous avons dans notre enclos colonial qu’on appelle le Cameroun, un câblo-opérateur qui a envahi tout le territoire national avec ses images qui font, par-devers des bandes dessinées, la promotion de l’homosexualité. Il s’agit là d’une problématique qui devrait intéresser les autorités et les organismes en charge de la régulation du secteur des médias au Cameroun. »
Valgadine TONGA
