Le comité d’organisation est à pied d’œuvre pour donner un cachet particulier à cette troisième édition qui sera parrainée par le président international de l’Union de la presse francophone, le Sénégalais Madiambal Diagne.
Du 2 au 9 juillet 2022, se tiendra à Yaoundé, la troisième édition du Grand prix francophilie des médias (Gpfm), organisé par le Réseau des journalistes culturels du Cameroun (Rj2c). Elle coïncide avec la célébration des dix ans d’existence du réseau que préside Laurentine Assiga. Cette édition sera dédiée à Sa majesté Ibrahim Mbombo Njoya. «Nous voulons rendre un vibrant hommage à un illustre défenseur du patrimoine camerounais qui nous a beaucoup encadrés dans notre démarche. Il s’agit de Sa majesté Ibrahim Mbombo Njoya, qui nous a quittés l’année dernière» a fait savoir Laurentine Assiga à La Voix Du Koat. Il va s’en dire que le thème de cette édition tournera autour de l’œuvre de cet illustre homme de culture pour la préservation de notre patrimoine. Laquelle coïncide avec cette actualité en rapport à la restitution des œuvres d’arts africains logées en Europe.
Il faut dire que cette troisième édition ne sera pas comme les précédentes. Elle se distinguera par un certain nombre d’innovations au rang desquels la durée de la compétition qui s’étalera sur une semaine au lieu d’un jour comme par le passé. «Tout au long de semaine, nous avons introduit dans le programme des formations, un colloque et beaucoup d’autres activités à l’effet de donner aux journalistes culturels les armes pour défendre notre patrimoine, défendre notre culture», a-t-elle justifié.
Assuré jusqu’ici par des journalistes professionnels camerounais, le parrainage de cette édition 2022 reviendra au journaliste sénégalais Madiambal Diagne, par ailleurs président international de l’Union de la presse francophone, (Upf). Le patron du groupe de presse Avenir communication à Dakar, qui regroupe le journal Le Quotidien, l’hebdomadaire Week-end Magazine et le quotidien satirique Cocorico, a donné il y a quelques jours, son accord de principe.
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Il faudrait préciser que le Grand prix francophilie des médias est un concours international. «Nous attendons les candidatures de tous les pays du monde. Que ce soit des pays francophones ou francophiles. Il n’y a pas de barrière de langue. C’est vrai que les articles doivent être rédigés en français. Mais un journaliste qui est lusophone peut également compétir s’il maîtrise bien la langue française», a tenu à préciser Laurentine Assiga.
Le Gpfm vise à valoriser l’information culturelle dans les médias afin qu’elle ne soit plus considérée comme le mouton noir des salles de rédaction. «L’objectif est celui pour lequel nous nous battons depuis 2012, depuis la création du Réseau des journalistes culturels du Cameroun. À savoir donner de la valeur à l’information culturelle dans nos médias. Et donner de la valeur à la culture dans les programmes gouvernementaux. Deuxièmement faire de Yaoundé la capitale de la presse culturelle de qualité», ponctue la présidente du Rj2c.
Blanchard BIHEL